Témoignage d'une algérienne sur la servilité face à l'islam en France
Début 2003, une algérienne de 47 ans, athée et militante féministe, souhaite obtenir un rendez-vous à l'hôpital de l'Hôtel Dieu dans le quatrième arrondissement de Paris. Par téléphone, elle demande une mammographie et quelle n'est pas sa surprise quand, à l'énoncé de ses nom et prénom, son interlocutrice s'excuse en avouant que, le jour considéré, aucune manipulatrice ne sera présente et que sa demande ne peut alors être satisfaite ! Avoir un nom à consonance arabe est donc assimilé par le personnel de l'Hôtel Dieu à une adhésion à l'islam et signifie, conséquemment, l'impossibilité d'être examinée par un homme. L'interlocutrice a alors motivé son refus par les nombreuses protestations de musulmanes qui refusent d'être examinées par des hommes.
Il est inacceptable qu'un établissement public, donc laïque, cède aux pressions obscurantistes d'une classe de la population dont ce qui devrait lui tenir de conscience politique et humaniste est englué dans les versets racistes et misogynes du Coran et des hadiths. L'islam pare ainsi d'un voile prétendument pudique la revendication d'une discrimination sexiste faisant de la femme un être réduit au mariage et à la procréation.
L'islam n'est pas une spiritualité où abonderaient les questionnements subtils sur la transcendance, sur l'articulation des lois divines et des lois humaines, etc. L'islam est une idéologie sexiste et raciste qui assigne aux femmes un statut de mineure à vie.
Après les piscines réservées aux musulmanes, à quand la suppression des études de gynécologie pour les hommes ? Ou l'imposition de médecins femmes pour les femmes et de médecins hommes pour les hommes ? D'enseignantes pour les filles et d'enseignants pour les garçons ? Et, naturellement, à quand l'instauration d'une justice islamique spécifique pour les musulmans ?
Noter que le Secours Islamique pratique lui aussi la sélection sur le patronyme en exhortant au paiement de l'aumône uniquement les citoyens dont le patronyme est à consonance arabe.
4 juillet 2003
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