Un imam de Vénissieux explique comment battre sa femme conformément au Coran




Exit l'imam salafiste de Vénissieux dans la région lyonnaise ! Le ministère de l'Intérieur a promptement renvoyé Abdelkader Bouziane en Algérie le 21 avril 2004, son pays d'origine, où on ne doute pas qu'il rencontrera, parmi les bons apôtres du FIS, des GIA et du GSPC, des disciples plus accueillants à ses vomissements. Dans un entretien paru dans le numéro d'avril 2004 du mensuel Lyon Mag', l'imam avait exprimé, sans timidité ni l'ébauche d'un doute, que la femme n'est pas l'égale de l'homme, qu'on peut la battre et de quelle manière, que la musique est un péché et que, finalement, il souhaitait que la France, comme le monde entier, devienne une république islamique. Obsession maladive du sexe, mépris de la femme, haine de tout ce qui ne ressortit pas de l'islam, l'imam, loin de livrer des élucubrations personnelles, s'avérait être un lecteur appliqué du Coran.

Quelques extraits de l'entretien :

La musique est un péché pour vous ?
Oui, car ça détourne du Coran. La musique fait penser aux filles, au sexe... Bref, elle pousse à la débauche. (...)

Pour vous, la femme est l'égale de l'homme ?
Non. Exemple : elle n'a pas le droit de travailler avec des hommes parce qu'elle pourrait être tentée par l'adultère. Elle peut aussi enseigner à des filles et à des petits garçons, mais pas aux grands, car là encore elle pourrait être tentée par l'adultère.

La femme doit être forcément soumise à l'homme ?
Oui, car le chef de famille, c'est toujours l'homme. Mais il doit rester juste avec sa femme : ne pas la frapper sans raison, ne pas la considérer comme une esclave (...)

Vous êtes pour la lapidation des femmes ?
Oui, car battre sa femme, c'est autorisé par le Coran, mais dans certaines conditions, notamment si la femme trompe son mari. Dans ce cas, son mari peut la frapper.

Mais là encore, c'est interdit de battre sa femme en France !
Oui, mais pas dans le Coran. Mais attention, l'homme n'a pas le droit de frapper n'importe où. Il ne doit pas frapper au visage mais viser le bas, les jambes ou le ventre. Et il peut frapper fort pour faire peur à sa femme, afin qu'elle ne recommence plus. (...)

Vous souhaiteriez vraiment l'installation d'une République islamique en France ?
Oui, mais pas seulement pour la France. Je souhaite que le monde entier devienne musulman. (...)


L'émoi qu'ont suscité ces propos barbares atteste pourtant d'une hypocrisie que l'expulsion rapide ne fait qu'entériner. S'étonner qu'un responsable musulman enseigne l'art des violences conjugales relève d'une cécité coupable que quasiment aucun analyste ou politicien qui se sont exprimés sur le sujet n'a cherché à dévoiler. Si affirmer que le mari est autorisé à battre sa femme relève d'une horreur sans nom, oser reconnaître que ces conseils figurent explicitement dans le Coran demande une lucidité et un courage que personne n'a montré ! Le verset 38 de la sourate 4 (traduction de Kasimirski chez Flammarion) ne laisse aucune ambiguïté sur la barbarie intrinsèque au Coran, le texte est suffisamment clair pour ne pas laisser aux révisionnistes le soin de requérir l'astuce mensongère de l'"interprétation" du texte dit "sacré" :

"Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l'absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous avez à craindre l'inobéissance; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand."

Expulser ou traduire devant la justice un croyant prônant l'usage de la violence envers les femmes est une mesure évidemment salutaire et qu'on ne peut qu'encourager (Jean-Marie Le Pen, s'exprimant sur LCI le 21 avril, a au contraire estimé que cette expulsion était " bizarre, et assez injuste dans le principe"...). La justice espagnole avait, en janvier 2004, condamné un imam à un an et trois mois de prison pour des écrits similaires. Mais de tels propos contre les femmes et les non musulmans, constitutifs du fascisme musulman, ne disparaîtront pas tant que perdurera la croyance hypocrite en un islam modéré, ouvert, qui serait compatible avec les valeurs humanistes universelles. L'islam ne s'est constitué et ne s'est maintenu que par la violence, la haine, le racisme. Oser l'affirmer demande simplement de l'honnêteté intellectuelle et du courage, encore du courage.


24 avril 2004


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