Des islamistes à Trappes près de Paris




L'islamisme contre l'enseignement scolaire laïque (15 mars 2003)

À la suite d'un article paru dans Le Monde de l'éducation en décembre 2001, l'Union des Musulmans de Trappes a porté plainte pour "injures par voie de presse envers un groupe de personnes, à raison de leur appartenance à une religion déterminée." La plainte est dirigée contre deux enseignantes, Marie-Laure Segal et Sylvie Merillon, deux journalistes et J.M. Colombani directeur du journal Le Monde (Europe et Laïcité n°171 janvier-février-mars 2003). L'article en question ne faisait que donner une description des agissements inadmissibles des musulmans de Trappes : augmentation du nombre de femmes voilées, intolérance des élèves garçons à l'encontre des enseignantes, refus des règles scolaires, contestation du darwinisme, soupçons des mères sur le contenu des cours. Une pétition est disponible pour soutenir les deux enseignantes sur le site soutienmerillonsegal.free.fr où on peut aussi lire l'article du Monde de l'éducation. Le procès aura lieu en septembre 2003 et une conférence pour la défense de la laïcité sera organisée à l'automne 2003.


La plainte déposée par l'Union des Musulmans de Trappes contre deux enseignantes est prescrite (Le Parisien 30 octobre 2003)

Erreur, oubli ou autre, toujours est-il que le délai imparti pour l'envoi de la citation à comparaître aux deux enseignantes a expiré. Les fanatiques de l'UMT en sont donc pour leur frais, la justice n'acquiescera pas à leur phobie de la critique de l'islam. Si on peut regretter que les excités de l'UMT n'aient pas été officiellement déboutés par le tribunal de Versailles, cette sortie du procès par la petite porte est aussi un soulagement. Trop de temps est gaspillé dans la gestion de l'intolérance des fondamentalistes vis-à-vis de la pensée libre. L'issue mi figue mi raisin de cette affaire aura au moins évité aux musulmans de Trappes l'humiliation d'un procès où leur plainte serait apparue pour ce qu'elle est, l'interdiction de décrire l'islam français dans sa réalité la plus crue...


Piscine halal ? L'apartheid musulman (France Inter 21 avril 2003)

Au nom de la spécificité de la femme musulmane, 150 femmes voilées ont manifesté le vendredi 18 avril 2003 à Trappes. Elles réclamaient de pouvoir aller à la piscine à des horaires différents afin de ne pas se mélanger avec les non musulmans. Le régime d'apartheid d'Afrique du Sud séparait les blancs et les noirs, l'islam ne raisonne pas autrement et cela a un nom : le RACISME.


15 mars 2003, mis à jour le 21 avril 2003 et le 18 novembre 2003


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