A propos d'un article d'Henri Tincq

Article paru dans Respublica n° 332 du 15 février 2005


"Dans son dernier article (Jean-Marie Lustiger fin de mission), Henri Tincq écrit, à propos de Mgr Lustiger: «Aaron Lustiger est un vrai juif et un vrai Parisien.» On se souvient que dans un article paru dans « Le Monde » du 17 novembre, l'ineffable Xavier Ternisien avait écrit un article haineux contre les laïques, notamment l'Ufal, Respublica et surtout Jocelyn Bézecourt, qui avait utilisé exactement ces mots là pour qualifier l'archevêque de Paris. Cela avait entraîné une véritable cabale, orchestrée par la fine équipe Ternisien, Geisser, oumma.com, Mrap-Aounit, Ras'l'front-Monzat et l'organisation communiste libertaire (OCL), qui, chacun avec leur partition, avaient embrayé de manière confuse et souvent contradictoire sur un supposé rapprochement entre les laïques et l'extrême droite antisémite. La ficelle était tellement grosse que les apprentis Beria en ont été pour leurs frais, et que « Le Monde » a dû passer un rectificatif réhabilitant l'Ufal et Jocelyn Bézecourt.

Or, Tincq dit explicitement dans cet article (Le Monde 14 février) que Jean et Marie ont été ajoutés à Aaron, ce qui était précisément la formulation employée par Jocelyn Bézecourt. On attend donc avec impatience la réaction de nos islamogauchistes préférés. Pour Ternisien, qui n'avait pas hésité à fouiller dans les poubelles des sites d'extrême droite neo-nazi pour calomnier l'Ufal, cela va être difficile d'allumer son vieux complice et collègue de travail Tincq. Pour les autres, essayer de salir un journal militant comme Respublica, cela ne coûte pas cher, et peut amener la reconnaissance de tous les communautaristes, religieux et gauchistes. Mais attaquer avec la même virulence le journal de la bienpensance demande un panache qu'ils sont loin de posséder. Donc, rassurez-vous, ceux qui ont voulu lyncher Respublica, l'Ufal et Jocelyn Bezecourt resteront silencieux et respectueux devant Henri Tincq et « Le Monde », même s'ils écrivent la même chose.

Jeanne Bourdillon"


23 février 2005