Xavier Ternisien, le propagandiste islamophile du quotidien Le Monde





Xavier Ternisien est un multirécidiviste. Le propagandiste islamophile du quotidien Le Monde a, fidèle à son habitude, distillé habilement son amitié pour le communautarisme musulman dans l'édition du 11 février 2004. Avec deux articles qui sont autant de réquisitoires contre le rejet des signes religieux à l'école, Ternisien accable l'Education Nationale en la rendant responsable de l'échec scolaire, puis professionnel, de quelques musulmanes voilées une fois le système scolaire normal abandonné pour cause de phobie capillaire. Et le CNED n'échappe pas aux flèches de Ternisien. Tout est bon pour alimenter le mensonge de l'oppression des croyants par l'Etat laïque, y compris l'intoxication d'un lectorat de plusieurs centaines de milliers de personnes.

Mais comme Xavier Ternisien est un journaliste sérieux, il ne manque pas d'interroger des spécialistes qu'il voudrait reconnus. Et qui a-t-il convoqué à l'appui de sa thèse ? Saïda Kada, la femme voilée de service qui était allé promener son foulard islamiste devant la commission Stasi... Tout en qualifiant de "chance" le privilège étonnant dont bénéficient les deux sœurs Levy d'Aubervilliers en recevant, à domicile, des cours payés par l'Education Nationale ! Mais cela ne saurait surprendre : le journaliste avait rendu compte très complaisamment de l'affaire d'Aubervilliers en multipliant les coups bas contre les défenseurs de l'école laïque, enseignants et militants. Ternisien les avait ainsi affublés d'un incroyable "ayatollahs de la laïcité" en veillant bien à placer ces mots dans une citation afin de convaincre, hypocritement, de sa propre neutralité.

Dépité par le vote de la loi (très imparfaite cependant) et l'évolution très majoritaire de l'opinion publique contre les signes religieux à l'école, Xavier Ternisien est sur la défensive et, dans une ultime fatwa, joue sur la victimisation systématique des musulmans. L'Eglise catholique ne fait pas autre chose en s'inventant elle aussi des souffrances imaginaires pour mieux expliquer sa chute d'audience.


16 février 2004

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