Le Ramadan, non merci !
En France, le mois de Ramadan est l'occasion de toutes les servilités au nom du respect de l'autre, de la culture, etc. Comme chaque année, le gouvernement français a eu ses champions : Frédéric Mitterand, ministre de la Culture, et Fadela Amara, secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, ont assisté au Grand Ramdam à La Villette (Paris), un grand concert organisé le 28 août pour fêter le Ramadan. Mais l'expérience a tourné court quand les deux islamolâtres ont été hués par un public qui préférait la musique au raccolage gouvernemental sur la voie publique.
Malgré le consensus général sur le caractère prétendument festif et spirituel du Ramadan, certains refusent l'oppression sourde du "saint" mois qui impose le jeûne à ceux qui n'entendent pas soumettre leur corps à cette violence. Le refus peut être visible et assumé, ou caché en se réfugiant dans le mensonge pour ne pas fâcher la famille 1. Mais assumer son respect du Ramadan peut faire courir des risques : L'Express cite le cas d'une fille à qui on a reproché de fumer à un arrêt de bus.
En France, les résistances au Ramadan peinent à apparaître publiquement et il faut franchir la Méditerrannée pour observer des positionnements plus visibles. Au Maroc, un groupe Facebook a été créé : " Marocains pour le droit de ne pas jeûner pendant le ramadan " 2. Concrètement, le groupe conteste un article du code pénal marocain qui fait de chaque marocain un musulman soumis au jeûne (sauf les juifs). Même revendication en Algérie où le Collectif SOS Libertés demande que soit respectée la liberté de conscience de ceux et celles qui ne jeûnent pas 3. Plus au sud, au Sénégal, on n'est pas avare d'astuces pour se restaurer pendant la journée et le nombre de chrétiens augmente considérablement (un miracle !) à l'heure du repas 4. Contourner l'obligation du jeûne y est d'ailleurs devenu un véritable sport national... La contestation du Ramadan a même frappé le pays phare de la révolution islamique, l'Iran, quand un footballeur vedette a refusé de s'y soumettre 5 !
Phénomène largement inconnu en France, la contestation du Ramadan dans les pays dits musulmans est une réalité grandissante. Discret ou clairement affiché, le refus du jeûne qui est observé dans les pays du sud montre un courage que la couardise et la compromission de la France laïque empêche de voir s'épanouir dans l'hexagone. Face à l'incompatibilité fondamentale de l'islam avec la démocratie, la marche vers le progrès n'est pas, aujourd'hui, dans les pays qui garantissent la démocratie, la liberté d'expression ou la laïcité, mais dans toutes les personnes, souvent abusivement présentées comme musulmanes, qui osent aller contre l'autorité politique embrumée de religion, les constitutions d'inspiration théocratique et les gouvernement corrompus. Prenons donc exemple sur les soubresauts prometteurs des pays du sud pour se libérer, ici, de l'obscurantisme islamique.
Références :
1 : Les dissidents du Ramadan, L'Express, 23 août 2010
2 : Maroc : Facebook, refuge des « dé-jeûneurs » du ramadan, Rue89, 29 août 2010
3 : El Watan, 11 août 2010
4 : Au Sénégal, les fraudeurs du ramadan font semblant, Rue 89, 30 août 2010
5 : http://atheisme.org/ramadan-iran.html
4 septembre 2010
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