L'islam, invité surprise aux Jeux Olympiques de Londres
Submergé par des interdits toujours plus absurdes et paralysants, l'islam est un fardeau. La réactualisation des archaïsmes islamiques est actuellement une tâche majeure pour les obscurantistes fardés de la modernité. En plein Ramadan, du 27 juillet au 12 août 2012, les Jeux Olympiques de Londres leur offrent un boulevard : le communautarisme anglais, qui a déjà accouché du Londonistan, multiplie les attentions pour que les athlètes musulmans se sentent à Londres comme chez eux.
Qu'il s'agisse du port du voile, de la mise à disposition d'une alimentation halal, de l'organisation d'horaires adaptés pour le Ramadan, l'islam va s'afficher sans retenue dans et autour des stades. Il s'agit en fait moins d'une imposition que d'une incapacité, de la part d'organisateurs complaisants, à refuser l'intrusion de la religion dans le sport. Accepterait-on de voir des curés courir en soutane ? Au XXIème siècle, l'islam conquérant se nourrit de la servilité des non musulmans.
Le Comité des Jeux Olympiques va veiller à faciliter la pratique du Ramadan dans toutes ses déclinaisons : "il y aura une salle de prière sur chaque site olympique, ainsi qu'un repas spécial servi immédiatement après le coucher du soleil. Le Village Olympique accueillera un centre multiconfessionnel avec des zones spéciales pour les musulmans. Les cantines du Village serviront des repas halal et seront ouvertes 24 heures par jour afin que ceux qui observent le jeûne puissent manger avant l'aube." (Time Magazine, semaine du 17 au 23 juillet 2012).
L'escrime retient la faveur de nombreuses musulmanes voilées car la tête doit être protégée par un casque, protection adéquate pour satisfaire la phobie capillaire de certaines bigotes. La première musulmane voilée en compétition pour les États-Unis d'Amérique sera l'escrimeuse Ibtijah Muhammad (voir sa fiche sur usfencing.org).
Bien sûr, on n'oubliera pas, ce qui est pire encore, l'imbécillité et la dangerosité pour sa santé à faire du sport en se privant de nourriture et d'eau, à plus forte raison dans une compétition où les sportifs doivent atteindre leur meilleur niveau. Entre une superstition contre-nature et la réalisation de performances, les 3500 athlètes musulmans ne seront pas autorisés à choisir s'ils veulent demeurer de bons sujets soumis au concept de dieu. Sinon, une seule solution : tricher en mangeant et buvant à l'insu de leurs collègues. Après les contrôles anti-dopage, à quand une commission olympique pour le contrôle du bon respect du jeûne par les athlètes musulmans ? Quoique une autre possibilité existe, mise en œuvre par le rameur britannique Moe Sbihi : offrir 1800 repas aux pauvres afin de satisfaire ses obligations religieuses, soit 60 repas par jour non jeûné de sa part (Time Magazine, semaine du 17 au 23 juillet 2012).
21 juillet 2012
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