A Paris, le caractère musulman de certains actes terroristes est occulté




A Paris, le souvenir des victimes du terrorisme musulman est entretenu par des plaques commémoratives en trois lieux symboliques. Le 25 juillet 1995, une bombe explose à la station Saint Michel du RER B; elle cause la mort de 8 personnes et en blesse 200 autres. Le 3 décembre 1996, une autre bombe tue quatre personnes, et en blesse près d'une centaine, à la station Port Royal du RER B. La première plaque indique les noms des huit personnes tuées mais la seconde ne parle que des "victimes de l'attentat du 3 décembre 1996", sans préciser que des victimes sont mortes. Une troisième plaque, au Jardin du Luxembourg, est dédiée à la mémoire des personnes assassinées le 11 septembre 2001 à New York. La plaque accompagne un chêne planté en leur souvenir, près du modèle en bronze de la Statue de la Liberté d'Auguste Bartholdi qui a été placé dans le jardin en 1906.

Ces plaques ont deux points communs :
- elles concernent des actes de sauvagerie commis par des croyants lobotomisés par une pratique trop assidue des bontés coraniques;
- aucune n'indique le caractère musulman, ou religieux, des attentats.

De même qu'à Vitry la municipalité a longtemps refusé que soit précisée la vraie nature de la mort de Sohane, qui fut brûlée vive, on ne peut que regretter que, à Paris, soit absente la mention des motivations islamiques de ces trois attentats.



Station Saint-Michel, attentat du 25 juillet 1995




Station Port Royal, attentat du 3 décembre 1996




Jardin du Luxembourg, près de la rue Guynemer, attentats du 11 septembre 2001



11 avril 2006


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