Le sacrifice d'une fillette pour apaiser une déesse
L'histoire est ancienne mais l'oppression éternelle. Dans son édition du 8 mars 1925, le Petit Journal affiche en Une l'enterrement d'une petite fille vivante :
"A Madras, une jeune Hindoue était persuadée qu'un trésor était caché dans une chambre de la maison qu'elle habitait et qu'il était gardé par une déesse. Pour apaiser celle-ci et conquérir le trésor, elle consulta des sorciers qui lui déclarèrent qu'il fallait un sacrifice humain.
Sans hésiter, la jeune Hindoue, par ailleurs douce et sans cruauté, enleva une fillette d'un an, dont le père est bijoutier à Madras, et s'en fut l'enterrer, vivante, dans une fosse, après avoir placé sur la tête de l'enfant une lampe commune. Des parents de la jeune femme assistèrent même à ce crime rituel et, loin de protester, l'aidèrent à accomplir son horrible sacrifice."
Pour apaiser une déesse, Le Petit Journal, 8 mars 1925
|
28 mars 2007
|