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L'islam au Pakistan
- Le délit de blasphème au Pakistan
- Le procès de Younus Shaikh accusé de blasphème:
- Accusation de blasphème portée contre Younus Shaikh
pouvant entraîner la peine de mort (Rationalist International, octobre 2000)
Le médecin Younus Shaikh, responsable d'une association de défense des droits de l'homme au Pakistan, a été arrêté le 4 octobre 2000 pour blasphème. Il a été présenté le 19 octobre 2000 au tribunal sans pouvoir faire appel à un avocat. Il est accusé de blasphème pour avoir dit que Mahomet n'était pas musulman avant l'âge de 40 ans et que ses parents ne l'ont jamais été car décédés avant que l'islam existe. Le délit de blasphème peut conduire à la peine de mort au Pakistan. Pour plus de détails lire le texte complet en anglais de Rationalist International n°52 et n°54, son acte d'accusation et le point de la situation au 5 décembre 2000.
- Condamnation à mort de Younus Shaikh le 18 août 2001, dossier réalisé par
l'International Humanist and Ethical Union
- Informations actualisées sur le procès (13 septembre 2003)
- Un jugement contradictoire pour l'appel et retour à la case départ (décembre 2003)
- Younus Shaikh est libre (janvier 2004)
- La Commission des Droits de l'Homme au Pakistan, organisation indépendante, accuse le gouvernement militaire putschiste de ne rien faire contre les violences à l'encontre des femmes (Yahoo! News, octobre 2000).
Cette commission note même une recrudescence de ces actions violentes entreprises par des musulmans fanatiques. Les victimes travaillent pour des organisations non gouvernementales qui défendent les droits des femmes, la santé et l'éducation. Les islamistes menacent ces femmes de les marier de force.
La commission dénonce aussi la suppression de la liberté de la presse suite à la prise du pouvoir par le général Musharraf le 12 octobre 1999.
- Au Pakistan condamnation de deux journalistes pour blasphème (Marianne, 4 décembre 2000).
Ayub Khoso a été condamné à 17 ans de prison pour avoir écrit un article contenant des blasphèmes le 5 septembre 1998. Son rédacteur en chef Zahoor Ansari s'est lui aussi vu infliger la même peine.
- Appel à la guerre sainte par Oussama Ben Laden et le mollah Omar au Pakistan (Yahoo Actualités, 10 avril 2001)
- Condamnée à mort pour adultère, une jeune femme a été libérée au Pakistan suite à une très importante mobilisation militante (Rationalist International juin 2002). Le Pakistan vit sous le régime de la sharia, une loi brutale qui, dans les cas de viols, attribue tous les torts à la femme.
- Une nouvelle condamnation à mort pour blasphème au Pakistan (Rationalist International numéro 101, 20 août 2002)
Une cour de Lahore a prononcé une nouvelle condamnation à mort dans une
affaire de blasphème. La victime est Wajih-ul Hassan, 27 ans, qui a été
arrêté et accusé sur plainte d'un juriste nommé Ismail Quereshi. Celui-ci a
déclaré qu'il avait reçu des lettres d'Hassan critiquant Mahomet
pour des actes contradictoires avec ses enseignements. Wajih-ul Hassan a
travaillé avec le mari de la célèbre avocate des Droits Humains Asma
Jahangir. En plus de la peine de mort, une amende de 270000 Roupies a été
infligée.
- Un écrivain pakistanais assassiné (janvier 2003)
L'écrivain Fazal Wahab a été assassiné le 21 janvier 2003 dans le nord ouest du Pakistan. Fazal Wahab était très critique envers le clergé musulman sur lequel il avait écrit plusieurs livres (Amnesty International 24 janvier 2003). En 2001 il avait été excommunié par les fondamentalistes qui, actuellement, dominent toute la région (Libération 27 janvier 2003). Il avait déjà reçu de nombreuses menaces de mort et il préparait un livre sur les activités criminelles des proches du pouvoir.
- La province de la frontière du nord ouest instaure la charia et devient un nouveau régime de Talibans (Rationalist International n°110, 19 juin 2003)
- Condamnation d'un journaliste à perpétuité pour la publication d'une lettre jugée blasphématoire (AFP 9 juillet 2003)
- Une condamnation à mort pour avoir prêché une autre version de l'islam (août 2003)
- Au Pakistan, des femmes se battent contre une législation inique (mai 2004)
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