Une amende pour une musulmane qui conduisait en niqab et, une fois de plus, le chantage à la discrimination





Début avril 2010, lors d'un contrôle routier effectué à Nantes, une française convertie à l'islam qui conduisait dissimulée sous le niqab (ne laissant apparaître que les yeux) a été condamnée à une amende de 22 euros pour «conduite dans des conditions non aisées» par deux agents à moto. La fanatique d'Allah ose alors une contre attaque ahurissante qui s'inscrit dans une série déjà bien fournie en prétextant un acte de discrimination. Elle conteste l'amende et son avocat ne craint pas d'invoquer les Droits de l'homme pour faire plier la sécurité routière devant l'imposture du respect de fumeuses injonctions divines. Cette femme serait-elle prête à invoquer les Droits de l'homme afin de pouvoir conduire en Arabie Saoudite ? Mais l'affaire ne s'est pas arrêtée là puisqu'il est apparu que le mari de la contrevenante est un militant polygame du Tabligh avec quatre épouses et douze enfants...

Pourtant, il n'est pas bien difficile de comprendre que le port d'un gigantesque drap qui masque totalement le corps en ne ménageant qu'une fente pour les yeux va, d'une part, réduire le champ de vision (chacun peut le vérifier en se coiffant d'une capuche serrée) et, d'autre part, affecter l'ouïe, un sens essentiel lors de la conduite pour, par exemple, entendre l'avertisseur d'un autre véhicule.

Il est assez stupéfiant que ce soit au nom de grands principes humanistes qui ne sont sortis d'aucun conclave ou aucun ijtihad mais en protection contre eux, que des croyants fanatiques tentent aujourd'hui de faire admettre leur propre autoritarisme (pour les évêques) ou leur propre aliénation (pour les musulman(e)s) comme un droit, un choix, une liberté, une forme de respect. La déclaration des droits de l'homme (la véritable, pas sa mascarade islamique) fut précisément un rempart contre la "liberté" de se soumettre, la "joie" du renoncement, le "plaisir" de l'asservissement, fausses libertés non choisies mais vraies contraintes.

Source : Libération 23 avril 2010, Le Figaro 26 avril 2010


29 avril 2010


Paris, 14 février 2004


Paris, 11 février 2006


Paris, Champs Elysées, 6 août 2009

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