Élections au Parlement européen :
les croisés de l'UMP




En préparation des élections au Parlement européen et de la signature du projet de Constitution européenne, une députée UMP (non réélue le 13 juin 2004) avait, un mois auparavant, appelé officiellement à la mention de l'héritage chrétien dans le texte de la Constitution. Dans son élan militant, la pasionaria n'a pas souhaité encombrer son propos avec les aspects principaux de l'héritage chrétien que sont les guerres de religion, l'Inquisition, les croisades, les privations de libertés, l'opposition viscérale à la marche de la science et du progrès, le rejet de l'humanisme, les alliances avec les fascismes du vingtième siècle, etc.

C'est au mépris de l'histoire qu'Élizabeth Montfort a invoqué le respect de la démocratie pour réclamer la mention de l'héritage chrétien dans le préambule de la Constitution. Le cri du cœur d'Élizabeth Montfort : "Nous vous demandons de prendre en compte cette demande [l'héritage chrétien] parce que d'une part, aucune pétition populaire n'a été organisé [sic] sur les autres priorités, d'autre part, parce que ce serait un déni vis-a-vis [sic] de notre histoire et de la démocratie europeénne [sic]." Chacun sait pourtant l'opposition que le christianisme a toujours manifestée contre la démocratie en combattant systématiquement son accession au sommet de la scène politique.


19 juin 2004


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