Souscription pour la publication de la thèse de Benoît Mély

La question de la séparation des Eglises et de l'école dans quelques pays européens

Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie (1789-1914)

Parution: automne/hiver 2004

Ce livre s'articule autour de trois grandes questions:

- Qu'en est-il de la prétendue «exception française»? Cette singularité ne doit-elle pas être mise en rapport avec l'ensemble du mouvement européen de sécularisation?
- Peut-on postuler une unité fondamentale de ce mouvement de laïcisation, ou n'a-t-il en commun que ses adversaires?
- Dans quelle mesure la lutte pour la laïcité scolaire s'inscrit-elle dans la modernité?

Le travail de Benoît Mély «conduit ainsi à mettre en cause les deux modèles explicatifs aujourd'hui dominants, fondés l'un sur l'opposition entre la France et le reste de l'Europe, l'autre sur le couple 'pays catholiques' / 'pays protestants'. L'opposition cardinale paraît en réalité moins celle d'une spécificité nationale française, ou d'une spécificité religieuse catholique (deux notions qu'on propose, non de rejeter complètement, mais de fortement relativiser), que celle opposant deux logiques politiques en matière scolaire: l'une visant à la reproduction de la différenciation école pour le peuple / 'école des notables' (A. Prost), l'autre cherchant à établir une école démocratique qui en serait la négation. Les lois de J. Ferry, associées à la diffusion d'une idéologie d'Etat de substitution (la 'religion de la patrie') relèvent de la première de ces deux logiques; l'autre est partagée par les mouvements partisans d'une école 'purely secular' (Grande-Bretagne), 'weltlich' (Allemagne) ou 'laica' (Italie), largement méconnus aujourd'hui, et dont on s'attache à restituer la perspective d'émancipation scolaire contre toute forme d'incitation à une croyance.» Un des intérêts de cet ouvrage est de, comme le souligne Claude Lelièvre, professeur d'histoire de l'éducation à la Faculté de sciences humaines et sociales (Paris V), nous permettre d'«échapper à de simples et sempiternelles confrontations - plus ou moins mythiques - franco-françaises».

Le sommaire, l'introduction et la conclusion de la thèse de Benoît Mély peuvent être consultés sur le site du Mouvement Europe et Laïcité.

Lire aussi le compte-rendu de la soutenance de thèse in absentia et le texte passionnant d'une conférence donnée par Benoît Mély : Pour la laïcité au sud comme au nord de la Méditerranée.


Souscription

Afin que la thèse de Benoît Mély soit publiée par les Éditions Page 2 (Case postale 34, 1000 Lausanne 20, Suisse, tél. 4121 621 89 89, page2@fastnet.ch), il est nécessaire que 300 souscriptions aient été obtenues avant la fin du mois de juin 2004. Le prix de la souscription est de 33 euros alors que le prix public de vente en librairie sera de 43 euros : une économie de 10 euros soit 25 % ! La thèse de Benoît Mély constituera un argumentaire de référence pour les militants, les associations et tous ceux préoccupés par la sauvegarde et le renforcement de la laïcité.


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