L'Église catholique, une institution qui se nourrit de la souffrance des autres
Dans un entretien avec l'hebdomadaire Le Point (25 octobre 2002), le cardinal Etchegaray met la religion catholique à nu dans ce qu'elle de plus sordide: les martyrs lui sont nécessaires pour assurer sa subsistance comme un monstre qui s'alimente du sacrifice quotidien de ses sujets. La secte catholique se repaît de la torture des siens, du malheur des faibles, de la misère des affamés. Qui ose parler d'amour et de paix quand, pour perdurer, une telle institution requiert la souffrance des uns pour assurer le luxe et la puissance des autres?
Les déclarations de M. Etchegaray ("Mgr" dans la zoologie catholique):
- "Le sang des martyrs est la semence des chrétiens"
- "La fécondité d'une Église se mesure au nombre de ses martyrs"
- "Le martyre doit être l'horizon habituel des chrétiens, si l'occasion se présente."
L'indécence côtoie l'ignoble lorsque Etchegaray se fait moralisateur:
- "Une certaine forme de pauvreté est à promouvoir comme un acte gratuit de service, de solidarité",
sans oublier d'apporter sa contribution à la récupération des Droits de l'Homme dont la défense devient celle de "Dieu":
- "Un défenseur des droits de l'homme défend le respect, la dignité, quelque chose qui dépasse l'image trop vulgarisée qu'on a de l'homme. En défendant l'homme, nous défendons Dieu."
Chemin de croix de l'église Saint-Georges à Orival (Seine Maritime)
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Condamner mais aussi abhorrer et rejeter le catholicisme devient donc un devoir face à cette immonde profession de foi. La Bible ne cesse d'affirmer et de répéter que c'est par l'endurance du malheur quotidien que se gagne le "Paradis", notion confuse qui embrume les esprits crédules; jamais il n'est recommandé au peuple de se rebeller contre les tyrans pour que cesse sa condition d'esclave. Souffrir en silence pour la plus grande gloire de "Dieu", voilà la doctrine de l'Église catholique.
26 décembre 2002
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