La municipalité de Marseille offre un terrain pour la construction d'une grande mosquée




Le maire Jean Claude Gaudin a créé un comité destiné à, premièrement, identifier les interlocuteurs représentatifs, une tâche dont la difficulté ne doit pas être sous-estimée tant les musulmans sont réticents à toute forme d'union, et, ensuite, mener des discussions sur la construction prochaine d'une grande mosquée à Marseille qui compte 120000 à 200000 musulmans. La municipalité, suivant en cela précisément les recommandations de l'ex-ministre de l'Intérieur J.P. Chévènement, est prête à céder le terrain via l'astuce anti laïque du bail emphytéotique!

Mais cette complaisance n'est pas une nouveauté: dès 1942 la Mairie avait proposé la cession d'un terrain pour la construction d'une mosquée (Islam de France, numéro 8, 2000). A ce stade de servilité et de revirement des politiciens, il n'est pas inutile de rappeler que J.C. Gaudin n'abordait pas la question de l'islam et de l'immigration en ces mêmes termes au début des années 80. Alors député giscardien, Jean-Claude Gaudin proclamait dans un tract électoral de décembre 1982: «Une seule mesure: l'expulsion» (Le radeau de Mahomet, Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, page 47). Et en janvier 1997 il affirmait au mufti Soheib Bencheikh venu présenter un projet de mosquée que "la mairie n'offrira pas le terrain ni ne participera financièrement à la construction de cette mosquée" (Les réseaux d'Allah, Antoine Sfeir).

Source : Libération 26 juin 2001

25 juillet 2001


Information de Laïcité & Libre Pensée Midi (lp-midi@wanadoo.fr), octobre 2001:

J.-Claude Gaudin, maire de Marseille, a mis en place un comité pour élaborer le projet de grande mosquée. Mais le financement est plus inquiétant : plus grave que le coutumier bail de terrain (légal), Gaudin prévoit un projet à deux niveaux : le cultuel et le culturel. Le second sous forme de l'habituel alibi de musée permet un financement public. Cela est dit clairement dans la presse locale. Et l'on retrouve la ruse anti-laïque de Jack Lang pour la cathédrale d'Evry. Mais bien avant ce "socialiste en peau de lapin", selon la formule d'E. Herriot. Et le "radical" Herriot lui-même avait financé ainsi la grande mosquée de Paris.


20 octobre 2001

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