Le Vatican et les pays musulmans contre les droits des femmes




Les négociations tenues au Sommet de la Terre de Johannesburg début septembre 2002 ont rappelé aux amnésiques que les religions n'ont jamais été un facteur de progrès humain ou social. C'est à une véritable alliance contre les droits des femmes et leur accès aux soins qu'il a été donné d'assister dans l'élaboration du "Plan d'action" pour la planète. Le texte proposé prévoit de subordonner l'accès à la santé à des considérations "nationales, culturelles et religieuses". Ainsi, des pratiques barbares telles que l'excision ou les mariages forcés seraient légitimées puisque émanant de convictions religieuses. En réaction à ce texte inique, le Canada, l'Union européenne, l'Australie, la Nouvelle Zélande, la Suisse... ont voulu intégrer la notion de droits humains afin d'obtenir des garanties qui puissent contrer les traitements discriminatoires et inhumains prônés par certaines législations religieuses. Mais, fidèles à eux-mêmes, le Vatican, l'Arabie Saoudite et d'autres pays musulmans ainsi que les Etats Unis d'Amérique persistent dans leur opposition à toute modification du texte, il s'agit pour eux d'exclure la possibilité d'une acceptation de l'avortement et de la contraception.


Source : AFP 3 septembre 2002



9 septembre 2002

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