Le démagogue Jack Lang découvre la nocivité de l'islam
Jack Lang est le genre de politicien qui dégoûterait quiconque d'entrer en politique. Après des années de servilité et de complaisance envers les religions lorsqu'il occupait le poste de ministre de l'Education nationale, ce n'est qu'après être sorti du gouvernement que la révélation lui a été donnée : il a découvert que le port du foulard musulman relevait d'une soumission inacceptable de la femme et de l'exacerbation des communautarismes.
Jack Lang est actuellement député du Pas de Calais, une région sur laquelle il s'était rabattu après à son échec sanction à la mairie de Blois, consécutif lui aussi à son abandon de la course à la mairie de Paris, tentative malheureuse dans laquelle tous avaient vu le peu d'intérêt qu'il portait à la ville de Blois. C'est donc avec sa verve habituelle qu'il abuse actuellement son monde en parlant du Nord comme de sa patrie de toujours.
Il n'est alors pas étonnant que l'auteur des accords Lang - Cloupet, le père Noël de la cathédrale d'Evry (subvention de 5
millions de Francs), le destructeur de l'école laïque républicaine, l'artisan du retour de la religion à l'école (rapport Debray), le promoteur de tous les particularismes régionaux (langues régionales visant à remplacer le français), se découvre actuellement une virginité laïque qu'il n'a jamais eue, qu'il a même toujours refoulée. Ainsi, il a déclaré à la télévision (France 2) le 27 janvier 2003 : "J'ai longtemps pensé que l'avis du Conseil d'Etat (autorisant le port du foulard dès lors qu'il se fait sans ostentation ni prosélytisme) donnait une indication assez juste. Mais ma pensée a évolué au cours des derniers mois, à mesure que l'islamisme a pris des formes de pénétration, de propagande, parfois inacceptables dans notre pays." (Le Figaro magazine 1er février 2003). Le Parti Socialiste ne pourra jamais convaincre de son attachement fondamental à la laïcité s'il n'éjecte pas les traîtres de cette espèce.
9 février 2003
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