Le Vatican affirme que le virus du SIDA passe à travers les préservatifs

Cessons de tolérer cette institution criminelle !




Ignoble ! L'Eglise n'en finit pas de sombrer dans l'abjection la plus immonde ; elle use des pires infamies pour interdire l'emploi du préservatif comme protection contre le virus du SIDA. À l'argument castrateur voulant qu'un rapport sexuel ne doit avoir que la procréation pour motivation, un porte-parole du Vatican ajoute que les préservatifs sont perméables au virus. Le président du Conseil Pontifical pour la Famille, le cardinal Alfonso Lopez Trujillo, affirme sans honte que "le virus du SIDA est 450 fois plus petit que le spermatozoïde. Le spermatozoïde peut facilement passer à travers le "réseau" constitué par le préservatif." Par ce mensonge criminel l'Eglise catholique montre qu'aucune tolérance ne lui est due, seul objectif à avoir la concernant : sa disparition !

L'Organisation Mondiale de la Santé a opposé un ferme démenti aux vomissements de la secte catholique et dénonce la dangerosité de ses fatwas : 20 millions de personnes sont décédées du SIDA. L'OMS rejette que le virus puisse passer à travers le préservatif. Sourd au langage de la raison pour sauver sa doctrine obscurantiste, le cardinal Alfonso Lopez Trujillo martèle que les scientifiques "se trompent.. et c'est un fait aisément admissible."

Au Kenya, où 20% de la population sont séropositifs, l'archevêque de Nairobi ose affirmer que "le sida s'est propagé aussi rapidement à cause de la diffusion des préservatifs." Près du Lac Victoria, le directeur d'un centre de traitement du SIDA déplore qu'il lui soit impossible de donner des préservatifs à cause de l'opposition de l'Eglise. Et il révèle que des prêtres vont jusqu'à prétendre que le virus du SIDA entre dans la composition du matériau dont est constitué le préservatif. Ces infamies criminelles sont aussi propagées par la secte chrétienne en Asie et en Amérique Latine.

L'Eglise catholique n'en finit pas de mentir aux populations pour mieux les affaiblir et les asservir. La mort est pour elle une destination vertueuse et la souffrance des fidèles une canne sur laquelle s'appuie son oppression. Cessons de tolérer cette institution criminelle !


Source : The Guardian 9 octobre 2003


16 octobre 2003


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