Homa Arjomand à La Courneuve

L'islam politique et fasciste ne passera pas




Grande émotion à La Courneuve ! Le 24 octobre 2005, la militante iranienne réfugiée au Canada Homa Arjomand était reçue dans les locaux de l'association Africa 93, avec la collaboration de l'UFAL, en honneur de son combat couronné de succès contre les tribunaux religieux au Canada. Homa a été accueillie sous les vivas en clamant "We did it!". Oui, la mobilisation internationale contre la charia au Canada a été une immense réussite : le premier ministre de l'Ontario a décidé l'interdiction des tribunaux religieux le 11 septembre 2005. Trois jours auparavant la mobilisation internationale avait vu, à Paris comme à Lille, des rassemblements devant le siège des représentations canadiennes.

Brillante oratrice (en anglais), à l'enthousiasme et la passion communicatrice, Homa Arjomand a dénoncé avec force l'islam politique et sa stratégie internationale où les moindres failles des démocraties sont utilisées pour introduire ses valeurs barbares. Ce sont d'abord les femmes musulmanes qui sont victimes des fanatiques. Il faut donc résister, au Canada comme sur toute la planète, et, à ce titre, la bataille française contre les signes religieux a été très suivie au Canada par les féministes issues de pays dits musulmans. Homa Arjomand s'est fort logiquement félicitée de l'interdiction des signes religieux à l'école. Combattive sur tous les fronts de l'oppression islamiste, Homa Arjomand a appelé à une vigilance renforcée contre l'intoxication des mineurs par l'imposition de la religion par les fanatiques. La mobilisation doit, là aussi, être internationale.

Homa Arjomand

Mina Ahadi, militante iranienne réfugiée en Allemagne et spécialisée dans la lutte contre la lapidation des femmes, est ensuite intervenue dans une dénonciation sans concession du relativisme culturel. Ce relativisme culturel fait accepter, pour les personnes issues de pays dits musulmans dont particulièrement les femmes, des traitements qui seraient considérés comme inacceptables pour les autres composantes de la population. C'est la légitimation de la barbarie, le silence devant le calvaire des femmes battues, au nom d'une spécificité culturelle insupportable autant qu'insensée. Non ! les mariages forcés, la violence envers les femmes, la lapidation, l'excision, ne relèvent pas de la culture mais sont des fléaux à combattre sans relâche et Mina Ahadi a, par sa force de conviction et la précision de son propos, fortement impressionné l'auditoire.

Mina Ahadi

19 novembre 2005


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