C'est l'été et la presse qui s'ennuie livre ses bavardages sur le concept fantaisiste de "dieu"
C'est l'été, deux hebdomadaires s'ennuient et tentent de combler ce vide par un plus vaste encore : le concept fantaisiste de "dieu".
A la Une du Point (12 juillet 2012) et de L'Express (1er août 2012), l'invention monothéiste est la frêle béquille économique sur laquelle reposent ces hebdos en période estivale. Un marronnier comme les prix de l'immobilier, les salaires des cadres ou les meilleurs lycées.
Alors que Le Point fait mine d'examiner qu'on en saurait un peu plus (sur quoi ? la profondeur du gouffre ?), L'Express est plus assuré en n'envisageant pas la possibilité de ne pas succomber à ce produit, jamais très élaboré, de l'imagination des mystiques. Le canard de Christophe Barbier prétend fournir "10 raisons de croire" : c'est plus qu'il n'en faut pour ne pas l'acheter.
Quand l'ignorance est érigée au rang de loi, que la vacuité fait taire la pensée, parler de "Dieu" est la meilleure astuce pour briller d'une lueur obscure. Les théologiens, exégètes et autres bavards abscons en tirent leur salaire depuis des siècles.
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieur[e] à celle du son que certains paraissent brillants avant d'avoir l'air con", Valensole 2008
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16 août 2012
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