Hani Ramadan obtient l'annulation de son licenciement : la charia bientôt appliquée en Suisse ?




Renvoyé de son poste d'enseignant de français en 2003 pour avoir défendu la lapidation dans le journal Le Monde, le fasciste Hani Ramadan a obtenu sa réintégration par une décision du Tribunal administratif de Genève. Le jugement a estimé que le licenciement décidé par le Conseil d'État le 5 février 2003 était une sanction excessive pour le directeur fanatique du Centre islamique de Genève. Le Conseil d'État est donc désavoué et l'État de Genève est condamné à verser 5000 francs d'indemnités au barbu ! De plus, le Tribunal refuse de reconnaître à Hani Ramadan sa qualité d'imam, contrairement au verdict précédent, ce qui annule l'accusation d'irrespect de la laïcité. Le dossier a été renvoyé devant le Conseil d'État en lui demandant de prononcer une sanction moins sévère. Pourtant le tribunal demeure convaincu que Hani Ramadan a enfreint son devoir de réserve car ses déclarations "ne sauraient être défendues par un enseignant qui se trouve dans un rapport de droit spécial avec l’Etat. Elles contreviennent en particulier aux objectifs de l’école publique que l’enseignant doit poursuivre et qui sont énoncés à l’article 4 de la loi sur l’Instruction publique".

Hani Ramadan avait renouvelé ses explications sordides sur la lapidation lors d'une conférence à la mosquée Addawa à Paris en mai 2003.

Sources : Le Matin 3 avril 2004, La Tribune de Genève 5 avril 2004


L'État de Genève refuse de réintégrer Hani Ramadan

Le gouvernement genevois a refusé, le 7 avril, de réintégrer Hani Ramadan même s'il en coûte "une procédure d'indemnisation", une décision qu'il convient de saluer. En outre, le président du gouvernement genevois, Robert Cramer, a demandé l'ouverture d'une enquête supplémentaire contre le fanatique suite à un article paru le 4 avril dans Le Matin Dimanche où il persiste à justifier la lapidation.

Source : Libération 10 avril 2004


8 avril 2004, mis à jour le 24 avril 2004


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