La France adresse ses condoléances au régime fasciste d'Arabie Saoudite
Après Jean Paul II en avril, c'est le roi Fahd d'Arabie Saoudite qui s'est enfin décidé, le 1er août 2005, à aller goûter aux soixante dix vierges promises. La France, jamais en reste pour afficher sa servilité envers les chefs de sectes, a assuré l'Arabie Saoudite de sa "très grande émotion" après le décès de Fahd, "chef d'Etat ami et souverain respecté". Jacques Chirac, son premier chanoine, n'a pas manqué de faire part de sa "profonde tristesse" et s'est rendu à Ryad avec le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy pour adresser ses condoléances à Abdallah ben Abdel Aziz, le successeur du pompiste. Fahd, lui, est bien content puisque après avoir trimé toute sa vie pour dépenser ses pétrodollars dans les casinos, il peut désormais s'avachir confortablement dans un paradis où règne le cul, le pinard et la bouffe comme l'a représenté le peintre Achille Zo vers 1870.
En Arabie Saoudite, berceau de l'islam, la loi islamique s'impose par le concours du fouet et de la décapitation, l'importante main d'œuvre d'Asie du sud est est considérée comme des sous-citoyens, le fascisme musulman international est grassement financé, les lieux dits "saints" de l'islam sont interdits aux non musulmans et les femmes ont surtout le droit de se taire. Le pétrole vaut plus que la démocratie et les droits humains.
25 août 2005
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