Une visite des églises de Paris



Les temples de la superstition chrétienne sont partout vénérés pour leur intérêt architectural, pictural et historique, par les croyants et les non croyants indistinctement. Pourtant, apparaissent parfois des signes qui trahissent les pages les moins glorieuses de l'Eglise ou ses fondements superstitieux, essentiels pour amener à la foi un auditoire peu enclin à vivre une réelle expérience spirituelle.

Une liste, non exhaustive, est donnée ici de ces édifices parisiens ayant contribué, par leur patrimoine artistique, à entretenir les mensonges de l'Eglise au cours des siècles. En fait, toutes les bâtisses cultuelles du christianisme sont concernées comme elles arborent toutes la Passion du Christ, une série de quatorze représentations (peinture, bas relief ou autre forme de symbolisme) de sa marche vers le Golgotha. Certaines des scènes représentées ne figurent pas dans le Nouveau Testament mais constituent des inventions ultérieures pour conférer à la légende une meilleure vraisemblance. Ces étapes sont les trois chutes de Jésus sous le poids de la croix qui n'apparaissent nulle part dans les Evangiles et le fait que Jésus doit porter lui-même la croix: les évangiles de Mathieu, Marc et Luc prétendent qu'elle fut portée uniquement par Simon de Cyrène alors que l'évangile de Jean ne mentionne pas ce personnage et la fait porter par JC. Dans son objectif de capter les esprits crédules l'Eglise préfère ignorer ces absences et incohérences.


Un autre trait commun à de nombreux édifices chrétiens est la haine de la Révolution française et de la Commune de Paris.

L'Eglise applique sa condamnation de la Révolution de 1789 de façon toujours détournée par l'entretien de la mémoire de certaines de ses victimes, des prêtres tués dans les turbulences de la Terreur. Les têtes tombaient alors dans la plus grande confusion et les accusations n'obéissaient pas toujours à l'idéal de justice qui allait émerger de cet événement majeur de l'histoire. Des plaques commémoratives sont ainsi visibles dans plusieurs églises de la capitale (Saint Merri, Saint Nicolas du Chardonnet, Saint Pierre du Gros Caillou, Saint Philippe du Roule). Pourtant, jamais la Révolution n'est attaquée de front dans ses fondements et jamais ne sont indiqués les faits reprochés aux ecclésiastiques. Une double astuce qui permet à l'Eglise d'une part d'éviter les quolibets qui fondraient justement sur toute autorité opposée aux acquis révolutionnaires, fondements de la République actuelle, et d'autre part d'appeler la compassion du fidèle en se fardant des traits de la victime innocente de tout crime.

Une tactique similaire est adoptée envers l'épisode de la Commune de Paris de 1871 qui fut une réaction populaire contre les nantis, les dirigeants, l'Eglise, tous représentants d'un ordre qui n'ambitionnait pas l'amélioration du quotidien des classes les plus pauvres de la société. L'église Notre Dame de Lorette, l'église des jésuites Saint Ignace et l'église de la Madeleine arborent des plaques commémoratives à la mémoire de leurs prêtres tués pendant la Commune. Pas plus que dans le cas des victimes des années 1789 - 1793 il n'est fait mention des crimes innombrables de l'Eglise catholique et apostolique romaine ni de la répression du gouvernement qui fit 20000 morts. L'institution catholique a marqué l'histoire de France de la pointe du glaive et ne se préoccupa jamais sincèrement de l'amélioration de la condition des plus faibles. Le pauvre, le malade, la femme voient leur état de souffrance voulu par "Dieu" en vertu de la hiérarchisation des êtres ou en réprimande du péché dit originel; s'y opposer par un projet révolutionnaire va à l'encontre des desseins divins et devient passible de la colère du clergé.


1er arrondissement: Eglise Saint Germain l'Auxerrois, place du Louvre



Plus modeste que dans l'église Saint Sulpice, la représentation du suaire de Turin se limite à la tête du personnage, un homme décédé au 13ème ou 14ème siècle. Mais peu importe pour l'Eglise catholique dont l'expérience dans la manipulation des masses lui a enseigné que l'image et la légende sont de meilleurs véhicules à la propagation de la foi que la connaissance historique et le débat contradictoire avec les infidèles, les mal pensants, bref les coupables.


1er arrondissement: Eglise Saint Roch, rue Saint Honoré


La religion chrétienne ne s'est pas propagée par la prédication pacifique de prêtres désireux d'éveiller la spiritualité de chacun. L'église Saint Roch montre, en deux tableaux, les causes réelles du succès dans l'expansion du christianisme.



"Jésus chassant les marchands du temple", peint par Thomas en 1822, montre l'hypothétique JC faisant fuir les marchands venus vendre leurs produits dans l'enceinte du temple. JC est armé d'un fouet élevé bien haut pour mieux retomber sur les commerçants. Les Evangiles ont mis des mots sur la scène peinte par l'artiste: "Puis Jésus entre dans le temple, en chasse les marchands et les acheteurs, renverse les comptoirs des changeurs et les étalages des marchands de colombes" (Matthieu 21,12), et "S'étant fait un fouet avec des cordes, il les chasse tous hors du temple ainsi que les brebis et les bœufs, disperse la monnaie des changeurs et renverse les comptoirs" (Jean 2,15). Voir dans le personnage de JC un apôtre de la paix et de la tolérance n'est que pure affabulation. Il suffit de relire Matthieu (10,34) qui précise sans ambiguïté les motivations de JC: "Ce n'est pas la paix que je suis venu apporter mais le glaive".



La violence n'est pas toujours nécessaire pour amener le crédule à la foi chrétienne, la superstition y suffit parfois. Un tableau de Delorme, peint en 1817, illustre un des multiples artifices surnaturels racontés dans la Bible que le christianisme pose en adoration au croyant: "Jésus ressuscitant la fille de Jaïre".


Site de l'église.


3ème arrondissement: Saint Nicolas des Champs, 254 rue Saint Martin



L'opération de la circoncision a l'horreur d'une peinture de Finsonius réalisée vers 1615 où l'évêque bourreau officiant pratique cette barbarie entouré d'une foule captivée par le "sacré" de l'épreuve. Seul un personnage ne participe pas de ce recueillement généralisé, mélange d'adoration hypnotique et de cécité sous influence sectaire: la victime, un enfant mâle, s'épuise en cris stériles qui n'atteignent ni n'émeuvent aucun des adeptes de la secte. Le tableau est exhibé dans la chapelle des Saintes Reliques et un autre, de Giambattista Trotti peint vers 1595 sur le même thème, est visible dans la chapelle du Sauveur. Les mutilations sexuelles sont pratiquées par toutes les religions monothéistes à la seule fin d'asservir le croyant dans une dépendance aux clercs par l'entretien d'une culpabilité sexuelle qui n'est que le reflet de leur caractère névrotique.




Mais fort heureusement l'archange Saint Michel peut être appelé à la rescousse moyennant finance...









Site de l'église.


4ème arrondissement: Cathédrale Notre Dame



A une époque où les ornements des églises constituaient la principale source iconographique accessible à la population, la puissance des représentations apocalyptiques de l'enfer inclinaient le passant à une soumission inconditionnelle à l'autorité chrétienne. Comment résister à la foi catholique devant l'effroi de ceux que le diable destine à l'enfer sur ce bas relief d'un portail de la façade de Notre Dame? Le message se doit ici d'être simple: à gauche, les bons se préparent à l'entrée au paradis (non montré sur la photographie) alors que dans la partie droite des esprits maléfiques entraînent les mauvais chrétiens vers les affres de l'enfer. L'adhésion à la foi chrétienne n'est alors dictée que par la crainte d'une existence future encore plus douloureuse. Le message chrétien apparaît ici dans sa plus grande violence.


4ème arrondissement: Eglise Saint Merri, rue Saint Martin



L'iconographie de l'église Saint Merri atteste de la persistance du plus grand mal qui menace l'Eglise catholique: les hérétiques. C'est d'abord un vitrail à la gloire de "Saint" Antoine de Padoue prêchant contre les hérétiques où il est dit qu'il est aussi l'auteur de moult miracles, on ne saurait oublier les vieilles ficelles. Puis c'est au tour de la Révolution Française d'être clouée au pilori du fait des meurtres d'ecclésiastiques de 1792. Comme à l'accoutumé, l'Eglise s'abstient d'indiquer les raisons de la "haine contre la foi" dont elle fut l'objet. Voir aussi, dans la chapelle axiale de la Vierge et du Saint Sacrement, un vitrail de 1862 représentant la circoncision de Jésus.


5ème arrondissement: Eglise Saint Nicolas du Chardonnet, 23 rue des Bernardins

Temple de l'extrême droite catholique, l'église a été réquisitionnée en 1977 par les membres de la Fraternité Saint Pie X, admirateurs de Mgr Lefebvre. En illustration du traditionalisme chrétien et de ses réminiscences obscurantistes, c'est en bonne place que trône le suaire de Turin, un linge peint par un habile artiste du 13ème ou 14ème siècle.


La haine de la Révolution Française et la nostalgie de la colonisation sont exprimées par la technique de diversion qui consiste à rappeler la mémoire des victimes plutôt que leur convictions antidémocratiques. Le souvenir des martyrs, nécessaire à la construction de toute tradition historique, est perpétué par deux plaques commémoratives: l'une à la mémoire des 191 victimes de la Révolution Française les 2 et 3 septembre 1792, et l'autre pour celles des 26 mars 1962 (fusillade de la rue d'Isly à Alger) et 5 juillet 1962 (Oran), partisanes de l'OAS et de l'Algérie française.




6ème arrondissement: Eglise Saint Sulpice, place Saint Sulpice



Epicentre du quartier le plus chrétien de Paris, riche en librairies et boutiques d'objets religieux, l'église Saint Sulpice n'hésite pas à exhiber deux photographies grandeur nature du suaire de Turin. Bien qu'il soit avéré que ce drap ne soit qu'un tissu de mensonges, l'Eglise sait aussi entretenir le mythe pour son pouvoir rémunérateur.




6ème arrondissement: Eglise Notre Dame des Champs

Abondamment ornée de peintures, l'église a malheureusement confié sa décoration à un artiste peut attentif aux scènes dessinées. Une peinture murale colporte la légende de l'adoration des mages venus, dans une étable, se recueillir sur un nouveau né. L'artiste a choisi de représenter une scène nocturne et, en guise d'ornement, y a fait figurer un fin croissant de lune dans la partie supérieure droite. Mal lui en prit car le croissant a été dessiné inversé! La lune en fin croissant est habituellement observable peu après le coucher ou peu avant le lever du soleil et les deux pointes du croissant de lune indiquent alors la direction opposée au soleil, c'est à dire le ciel. Or l'artiste a représenté la lune avec les pointes dirigées vers le bas, configuration rigoureusement impossible car elle signifierait que le soleil est encore au dessus de l'horizon malgré la nuit. Cette erreur d'inattention dans la représentation du croissant lunaire n'est pas rare.

D'autre part, l'église exposait en janvier 2002 une crèche avec tout le bestiaire de l'imaginaire chrétien: âne, bœuf, mouton. La crèche de Noël est-elle le tendre souvenir des origines de la secte qui a réussi? Pas du tout. La crèche est une invention de "Saint" François d'Assise au 13ème siècle. L'aura de François d'Assise ne doit pas être sous-estimée: il est aussi l'inventeur de la légende des stigmates du Christ, des plaies non cicatrisées aux mains, aux pieds et au front. Cette superstition a été reprise récemment, toujours en Italie, par le père Pio qui en sera bientôt canonisé.


6ème arrondissement: Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse

La superstition atteint ici des sommets: le lieu est une sorte de mini Lourdes. En 1830, la jeune Catherine Labouré fut prise de plusieurs hallucinations de juillet à décembre et déclara, sans rire, que la "Vierge" lui était apparue. L'église est bâtie à l'endroit précis de ces délires mystiques. C'est avec le plus grand sérieux que sont indiqués les lieux précis de la première apparition (18 juillet), de la remise de la médaille miraculeuse (27 novembre) et de l'apparition de décembre. Et le palmarès des miracles attribués à la médaille est éloquent: conversion, guérison, protection contre l'incendie. A acheter d'urgence! Car bien entendu, rien n'est gratuit dans le temple.



Mais un détail bien spécifique au culte de Marie apporte un éclairage très instructif sur la symbolique européenne. La chapelle est dédiée à l'adoration de Marie et ses représentations s'inscrivent parfaitement dans la tradition mariale, le visage est auréolé de douze étoiles dorées. De plus, l'iconographie du chœur montre des scènes peintes sur un fond bleu ciel. Cette image de douze étoiles dorées sur un fond bleu est bien évidemment celle reprise par le Conseil de l'Europe en 1955 pour définir le futur drapeau de l'Union Européenne! Pour mieux se convaincre de la similarité des représentations et donc des références chrétiennes du Conseil de l'Europe, comparez les images ci-contre avec la réincarnation de Marie au 20ème siècle.



La Mairie de Paris a aussi rebaptisé un jardin public de la rue de Babylone du nom de la mystique délirante: le jardin de Babylone est devenu jardin Catherine Labouré.



7ème arrondissement: Basilique Sainte Clotilde, rue Las Cases



A deux pas de l'Assemblée Nationale, fondée par la Révolution, la basilique Sainte Clotilde est un témoin de la mouvance la plus réactionnaire de l'Eglise et encense Clovis, roi chrétien. Sainte Clotilde était la femme du despote barbare dont le baptême constitue plus la marque de l'attachement du christianisme à l'ordre et à l'autorité que l'acte fondateur de la France. Voir le livre de Pierre Bergé. Le baptême chrétien de Clovis est représenté dans deux peintures, une cérémonie célébrée par Saint Rémi.




Mais l'Eglise ne se satisfait pas seulement de représentations historiques, elle invente et complète les légendes bibliques par des ajouts postérieurs. Une peinture met en scène l'adoration de JC par trois rois mages alors que le texte biblique (Mt 2, 1 - 16) n'évoque que des mages sans préciser leur nombre. Et l'Evangile selon Luc parle simplement de bergers... Quand les sources sont insuffisantes du fait de leur médiocrité historique et philosophique, l'autorité n'hésite pas à leur adjoindre des mythes qui sauront captiver le peuple.




Site de la basilique.


7ème arrondissement: Eglise Saint Pierre du Gros Caillou, rue Saint Dominique



C'est à l'occasion du bicentenaire de la décapitation de Jean Sylvain Bailly que fut apposée une plaque en l'honneur de l'illustre personnage. Cette célébration réalise la double prouesse de fustiger par une voie détournée la Révolution française en honorant une de ses victimes, et de récupérer un illustre astronome, symbole d'une science que l'Eglise souhaiterait apprivoiser. Néanmoins, le texte commémoratif détruit toute prétention de l'Eglise à s'ériger en gardienne des connaissances de l'humanité du fait d'une erreur monumentale: Bailly est indiqué comme le découvreur des satellites de Jupiter alors que cette immense avancée en astronomie est due à Galilée! Le savant italien avait été, en son temps, condamné précisément pour avoir osé affirmer que ces nouveaux corps se déplaçaient autour de la planète Jupiter, détruisant ainsi le dogme du géocentrisme. Il est des erreurs lourdes de sens où le moindre faux pas exhume des siècles d'obscurantisme... L'Eglise catholique a quelque peine à s'interdire toute ingérence dans le domaine de la science.


7ème arrondissement: Eglise Saint François Xavier, place du Président Mithouard

Le jésuite François Xavier, disciple d'Ignace de Loyola, aura marqué l'histoire du christianisme par ses conversions de masse en Inde au 16ème siècle. Un peu d'eau pour asperger les nouveaux fidèles, quelques paroles rapides et l'affaire était entendue. Le roi local l'avait autorisé à baptiser autant de pauvres qu'il le voulait pendant une durée de sept jours. Et le bougre s'y était employé avec beaucoup d'ardeur. Les pauvres et les intouchables ont toujours constitué une cible privilégiée pour les missionnaires chrétiens.


Une plaque rappelle que le marchandage des indulgences reste en vigueur sous le règne du pape Léon XIII.





Site de l'église.


8ème arrondissement: Eglise Sainte Marie Madeleine, place de la Madeleine

Avec une allure de temple romain, l'église de la Madeleine affiche sa condamnation de la Commune de Paris non pas par une déclaration claire et argumentée mais de façon détournée et sournoise avec une plaque commémorative à la mémoire de son curé fusillé à cette occasion. L'abbé Deguerry fut arrêté et incarcéré à la prison de la Roquette, il y mourut le 24 mai 1871. Le texte n'évoque pas l'évènement en citant nommément la Commune de Paris ou la révolte du peuple de Paris mais vise à attirer la compassion du visiteur et du fidèle par la dissimulation des faits aidée par un texte niais. Expliquer que l'abbé est "mort pour la foi et la justice" incline effectivement à un plus grand apitoiement envers l'Eglise catholique que reconnaître que la Commune fut une réaction populaire contre les nantis, les dirigeants, l'Eglise, tous représentants d'un ordre qui n'ambitionnait pas l'amélioration du quotidien des classes les plus pauvres de la société.



Mais les malheurs de la "sainte maison de Dieu" ne s'achevèrent pas avec la répression dans le sang de la Commune. Le 30 mai 1918 un obus allemand explosait à proximité de la façade nord du bâtiment et décapitait une statue de Saint Luc qui ne sourcilla pas pour autant. Le reste de l'église demeurant intact, une inscription fut gravée sous le saint décervelé afin de rappeler au passant que des miracles existent encore. Noter que l'intervention divine perd de sa puissance avec les siècles. Il n'était pas rare, dans les temps anciens, qu'un décapité ramasse sa tête pour accéder à la canonisation. Saint Denis fut de ceux-là. Saint Luc, même pétrifié, ne put bénéficier de cette manne divine et, sa tête pulvérisée, demeure ridicule dans sa niche.




Site de l'église.


9ème arrondissement: Eglise Notre Dame de Lorette, rue de Chateaudun



Dans le quartier des synagogues, Notre Dame de Lorette rappelle les bases du christianisme, dès l'entrée, par une peinture quelconque du baptême du barbare Clovis sur un pilier. Poursuivant dans son encensement de l'ordre et de la répression brutale de toute contestation, l'église exhibe, avec le faux apitoiement du puissant jouant la victime, une porte de cellule issue de la prison de la Roquette. Arrêté le 11 avril 1871, l'abbé Sabattier y fut enfermé jusqu'à son exécution le 26 mai. L'Eglise ne manque jamais de manifester insidieusement, et sans la nommer, son rejet de la Commune de Paris. Perpétuer le souvenir d'un ecclésiastique mort au cours de cette période réalise le double avantage (1) de placer le catholicisme dans le rôle de l'opprimé et (2) de dissimuler que l'héritage religieux légué par des siècles de christianisme est essentiellement oppressif.

18ème arrondissement: Basilique du Sacré Cœur, rue du Chevalier de la Barre

Voir le descriptif de la basilique.

Site de la basilique.


24 janvier 2002


    Contact