Colloque à Marseille "Enseigner le fait religieux", 19 et 20 mars 2003
Le titre est évocateur : la question n'est plus de savoir s'il faut ou non enseigner le fait religieux à l'école mais comment le faire. Organisé par le rectorat d'Aix - Marseille, l'Inspection Pédagogique Régionale d'histoire-géographie, le groupe de travail disciplinaire La Dur@nce et l'Association régionale des Professeurs d'Histoire Géographie, ces 3ème Rencontres de la Dur@nce effectuent un pas supplémentaire dans l'intrusion des religions dans l'enseignement public.
Les spécialistes qui interviendront pendant ces deux journées ne seront pas uniquement des enseignants et des universitaires puisqu'on y trouve aussi un théologien, Christian Salenson, qui est directeur de l'Institut des Sciences et Théologie des Religions. Noter, dans le nom de cet institut, la juxtaposition frauduleuse du terme science à côté de celui de théologie destiné uniquement à donner un label de qualité et de sérieux à la théologie. C'est aussi un aveu du peu de sérieux que recèle cette discipline qui est à la science ce que l'astrologie est à l'astronomie. Le théologien participera, le 19 mars, à la table ronde "Les jeunes et la religion : la religion dans la cité, la religion à l'Ecole". Il est peu probable qu'on y avouera que les adolescents se moquent de plus en plus des idioties du catholicisme pour préférer s'abandonner à d'autres inepties tout aussi ésotériques et moins contraignantes.
Il est important d'être conscient que ce retour de la religion à l'école a pour seul objectif de compenser la baisse de fréquentation du catéchisme traditionnel.
Pour plus d'informations et des propositions de mobilisation, particulièrement à Marseille, contacter Benoît Mély, enseignant,
benoit.mely@wanadoo.fr.
9 février 2003
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