Témoignages bouleversants sur l'oppression des femmes en milieu musulman
La marche des femmes des quartiers contre les ghettos et pour l’égalité, "Ni putes ni soumises", a été un succès autant médiatique que populaire : elle s'est achevée par un immense défilé qui a rassemblé 30000 personnes le 8 mars 2003 à Paris. On ne compte plus les politiciens qui ont réussi à se faire photographier aux côtés des marcheuses mais ce sont les photographies géantes de quatorze d'entre elles qui sont affichées sur la façade de l'Assemblée nationale depuis le 12 juillet 2003.
Le quotidien des femmes des cités a-t-il changé pour autant ? Non, car dénoncer un mal ne suffit pas, il convient aussi d'en identifier et nommer les responsables : ces hommes, surtout jeunes mais aussi plus âgés, dont le machisme violent hérité de traditions patriarcales multiséculaires est encouragé et entretenu par l'islam. S'il est probable que les auteurs des violences n'ont qu'une vie spirituelle vague, il n'en demeure pas moins que le substrat qui permet, et favorise, l'émergence du traitement infamant des femmes est directement le produit d'une éducation dictée par des préceptes coraniques.
C'est le choc de l'égalité des sexes et de la religion, le verrouillage de la libération des femmes par leur relégation au rang de propriété sexuelle. Voir à ce propos le livre de Ghassan Ascha Du statut inférieur de la femme en islam où est démontré que le lien qui, dans l'islam, unit le mari à ses femmes est de type prostitutionnel : l'homme apporte l'argent nécessaire à la subsistance du foyer tandis que la femme, en échange, perd la propriété de son propre sexe pour le loisir du mari. Une transaction où l'on chercherait en vain quelque chose qui ressemble à de l'amour.
Le site macite.net propose des témoignages bouleversants de sévices, insultes et humiliations subies par les femmes, françaises ou étrangères, dont les familles sont originaires de pays musulmans (*) :
Sanna : "Je suis musulmane mais je ne pratique plus cette religion car jusqu'à il y a encore peu de temps elle détruisait ma vie."
Sistafro : "L'an dernier mon père est venu du Mali pour me voir mais en fait il avait décidé de me marier. Quand il me l'a dit ouvertement , il m'a présenté mon futur mari, mais moi j'ai refusé catégoriquement. Mais mon père ne m'a pas écoutée, je pense qu'il s'en foutait que je sois d'accord ou pas. Pour lui une fille de 19 ans devait être mariée, elle n'avait plus besoin de faire d'études. Mais moi je voulais continuer mes études car je veux être prof ou institutrice."
Maïla : "on entend des insultes de la part des mecs du quartier parce que pour eux être habillé en jupe est synonyme de "pute"."
Nour : "Je pense qu'il faut changer les mentalités au sein des familles magrébines."
Aaliyah : "on en est arrivé à un point où la femme doit se cacher (voile, pull, survêtement...)"
Achka : "Mon frère me surveille je ne peux même pas allée où je veux avec ma meilleure amie"
Shainese-k : violée par deux musulmans puis convertie à l'islam "Ca a changé ma vie et il est vrai que je porte le voile, mais avant tout par conviction. Ce qui me dégoûte c'est que ces deux types je les croise à la mosquée ! ! ! ! ! ! Et ils se disent musulmans ! ! ! ! !"
Kenza : "Elle a été viré de la maison par ses parents car chez nous les arabes le viol n'existe pas, pour eux c'est une "pute" et une pute n'a rien à faire a la maison ."
Anissa : "j'ai extrêmement peur que ça aille jusqu'au oreilles de mon père car là c'est l'égorgement assurée puisque chez nous enfin chez MOI quand une fille s'est fait violer c'est qu'elle le méritait !"
Lamia à Dubai "on ne s'imagine pas que l'on peut se retrouver les menottes aux poignets et derrière les barreaux à cause d'une relation sexuelle illégale." "Beaucoup d'Emiriens ont des maîtresses, il y a une forte prostitution des filles d'Europe de l'Est et avec ça, ils appliquent la Charia. Que d'hypocrisie ! ! ! !"
Le refus de travailler des policiers : "Lorsque tu vas au commissariat, ils te disent que c'est culturel, qu'on doit se débrouiller dans notre communauté, chez vous c'est comme ça que ça se passe ou alors eh ben, il fallait pas se marier avec lui."
* : les bien pensants autant lâches que gênés, jugeant qu'il est urgent de ne rien faire, s'abriteront derrière l'attaque facile d'œuvrer pour l'extrême droite. Nier les problèmes par ce genre d'accusation simpliste et insultante ne facilite pas leur résolution.
25 août 2003
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