Pour votre sécurité, évitez les crucifix et les églises
Un pèlerin meurt écrasé par un crucifix à la gloire de Jean-Paul II, quelques jours avant sa canonisation
Les risques encourus en allant à la messe ou en pèlerinage sont réels et un exemple dramatique très récent vient encore d'être donné. A Cevo, dans le nord de l'Italie, un crucifix gigantesque et haut placé s'est détaché et est tombé sur un pèlerin italien de 21 ans, le tuant sur le coup. Signe de l'absurdité totale des croyances catholiques, ce crucifix avait été installé en 2005 et était dédié à Jean-Paul II qui sera canonisé le 27 avril, c'est-à-dire trois jours après sa chute meurtrière ! Pour ce dernier événement, le charlatanisme catholique s'appuie sur la guérison, présentée comme une intervention divine, d'une religieuse française atteinte de la maladie de Parkinson. Bien sûr, aucun gourou au Vatican ne versera au dossier la mort du pèlerin, un problème théologique insoluble pour quiconque est attaché aux symboles dans cette institution archaïque.
Cet événement n'est pourtant pas le premier et d'autres similaires ont déjà expédié de vie à trépas des personnes qui fréquentaient d'un peu trop près les crucifix et les églises. Le 22 septembre 2004 une femme de 72 ans a été tuée par la chute d'un crucifix métallique de 2 mètres de haut dans la ville de Sant’Onofrio en Calabre, dans le sud de l'Italie. Autre cas aussi symbolique que la mort donnée par le crucifix de JP2, quatre-vingt-huit catholiques sont morts à Paris le vendredi de Pâques de 1918 quand un obus allemand est tombé sur l'église Saint-Gervais Saint-Protais. Ce qui n'est pas si incohérent avec la légende célébrée ce jour-là, à savoir la cruci-fiction de JC. Le christianisme n'a pu perdurer depuis deux mille ans que par cette fascination pour le dolorisme et l'affliction.
Plus loin dans le passé et plus distant géographiquement, le Pérou a connu une catastrophe dont ont été victimes des chrétiens pas vraiment protégés par un dieu absent. En février 1600, le volcan Huaynaputina explose et ce cataclysme majeur, suivi de nouvelles éruptions et de séismes dans les jours suivants, dévaste toute la région. Le 26 février la cathédrale d'Arequipa n'y échappe pas et s'écroule en pleine messe.
Moins grave, lors de la messe de Noël de 2013 une pierre s'est détachée du plafond de l'église de Guillestre (Hautes-Alpes) et est tombée sur le prêtre qui délivrait sa propagande.
Bien sûr, il faudrait aussi ajouter à cette liste très incomplète tous les croyants morts en pèlerinage dans des accidents de bus, ceux piétinés à La Mecque, en Inde, etc.
Enfin, on n'oubliera pas la première scène du film d'Alex de la Iglesia "El dia de la bestia" ("Le jour de la bête"). Dans une église du Pays Basque espagnol, deux prêtres devisent face à un immense crucifix : stupeur, celui-ci se détache et en écrase un avec fracas. Et le reste du film est dans la continuité de son ouverture.
Scène d'ouverture du film d'Alex de la Iglesia "El dia de la bestia" ("Le jour de la bête")
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25 avril 2014
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