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La Mosquée de Paris et l'UOIF ont déposé une plainte contre Charlie Hebdo
Charlie Hebdo 8 février 2006
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Ils ont osé ! Le ridicule ne tuant pas et leur attachement aux valeurs humanistes ne convaincant pas grand monde, la Mosquée de Paris et l'UOIF n'ont finalement pas grand chose à perdre dans l'opération de suicide politique qu'ils ont lancée contre Charlie Hebdo : ces organisations ont déposé en juillet une plainte contre le journal satirique en réaction au numéro du 8 février 2006. On y voyait, sur la couverture, Mahomet se lamentant : "c'est dur d'être aimé par des cons". Se sentant visés par ce dernier qualificatif, les fous d'Allah ont choisi la voie juridique pour faire taire la contestation et la moquerie de leur religion obscurantiste et barbare. L'accusation retenue par les apôtres de la police du vice et de la vertu est l'"injure publique à l'égard d'un groupe de personnes à raison de la religion". Sont visées la couverture de Cabu et deux caricatures représentant le gourou pédophile avec une bombe dans le turban et le même au paradis annonçant qu'il n'a plus de vierges à la disposition des kamikazes, la plus amusante de toutes les caricatures.
Pour la succursale de Dalil Boubakeur, le numéro de Charlie Hebdo est un "acte délibéré d'agression visant à heurter les personnes de religion musulmane dans leur attachement communautaire à leur foi".
Cependant, recourir à la justice humaine n'est-ce pas aussi admettre l'impuissance, voire l'inexistence, de la justice divine ? Quand une religion est incapable de produire les bienfaits nécessaires pour assurer sa pérennité, reste la censure, la force brute et l'imposture du "respect des croyances". L'islam de France en est là. La date de l'audience sera annoncée le 22 septembre à Paris.
Source : AFP 21 juillet 2006
24 août 2006
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