Massacre à Charlie Hebdo :
mort au fascisme islamique !





L'horreur, la nausée, puis la rage et la haine. Deux fascistes musulmans ont assassiné aujourd'hui douze personnes à Charlie Hebdo, des journalistes, deux policiers et un agent d'entretien, aux cris de "Allahou akbar", "Nous avons vengé le Prophète" et en se réclamant d'Al-Qaida. La rédaction est décimée : Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, Honoré, Bernard Maris, des noms qu'on ne lira plus. Impensable, insupportable, inconcevable.

Va-t-on encore nous présenter les barbares comme des personnes souffrant de problèmes psychiatriques, en rupture sociale, victime d'un mal-être ou le produit d'une société éternellement raciste ? Ou au contraire, va-t-on plutôt avoir le courage, oui le courage, de relire, ou lire, le Coran car le Coran, c'est l'islam. L'islam n'est pas simplement l'idée qu'on s'en fait, qu'on veut s'en faire, que chaque croyant-e s'en fait, avec toute la subjectivité qui peut y être mise pour confectionner le placebo spirituel approprié à chacun. L'islam est le Coran, le Coran est l'islam. Et le Coran est clair, très clair ; c'est pour cela qu'il est si largement adopté, vénéré, suivi par les fascistes en Syrie, en Irak, au Mali, et en France.

Que les choses soient claires : dans le Coran, tous les athées sont des cibles, c'est leur assassinat qui y est martelé, inscrit en lettres de sang. Point. Qu'on ne vienne pas nous rebattre les oreilles avec le fameux, et isolé, "pas de contrainte en religion" qui ne pèse rien, qui n'est rien face aux dizaines de versets appelant à l'assassinat des incroyant-e-s. Et c'est précisément ce qui s'est produit aujourd'hui, rue Nicolas-Appert, au siège de Charlie Hebdo.

Voilà donc ce que le Coran vomit à longueur de sourate (traduction Kasimirski, Flammarion) :
"Vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix; vous leur couperez les mains et les pieds alternés; ils seront chassés de leur pays." (V, 37)
"Ceux qui ne croient pas auront pour breuvage l'eau bouillante et un châtiment douloureux pour prix de leur incrédulité." (X, 4)
"Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu'à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits." (XLVII, 4)
"Abattez leurs têtes et frappez les extrémités de leurs doigts." (VIII, 12)
"Quel spectacle, lorsque les anges ôtent la vie aux infidèles! Ils frappent leurs visages et leurs reins, et leur crient: Allez goûter la peine du feu." (VIII, 52)
"Quant à nous, nous avons préparé pour les impies le feu, qui les entourera de ses parois. Quand ils imploreront du secours, on leur donnera de l'eau ardente comme le métal fondu, qui leur brûlera la figure." (XVIII, 28)
"Les vêtements des infidèles seront taillés de feu, et l'eau bouillante sera versée sur leur têtes." (XXII, 20)
"Le feu consumera leurs visages, et ils tordront leurs lèvres." (XXIII, 105)
"redoutez le feu préparé pour les infidèles, le feu dont les hommes et les pierres seront l'aliment." (II, 22)
"Mais ceux qui ne croiront pas, qui traiteront nos signes de mensonge, seront livrés au feu éternel." (II, 37)
"Combattez dans la voie de Dieu contre ceux qui vous feront la guerre." (II, verset 186)
"Tuez-les partout où vous les trouverez, et chassez-les d'où ils vous auront chassés. La tentation à l'idolâtrie est pire que le carnage à la guerre." (II, verset 187)
"Combattez-les jusqu'à ce que vous n'ayez point à craindre la tentation, et que tout culte soit celui du Dieu unique." (II,189)
"Quiconque agira violemment contre vous, agissez de même à son égard." (II, 190)
"La tentation à l'idolâtrie est pire que le carnage." (II, 214)
"Donne-nous la victoire sur les infidèles." (II, 286)
"Ce n'est pas vous qui les tuez, c'est Dieu." (VIII, 17)
"Le Seigneur cependant a voulu prouver la vérité de ses paroles et exterminer jusqu'au dernier des infidèles." (VIII, 7)
"Le Seigneur punit sévèrement ceux qui s'écartent de sa religion." (LIX, 4)
"Seigneur, pardonne-moi, ainsi qu'à mes enfants, aux fidèles qui entreront dans ma maison, aux hommes, aux femmes qui croient, et extermine les méchants." (LXXI, 29)
"Une infirmité siège dans leurs cœurs, et Dieu ne fera que l'accroître; un châtiment douloureux leur est réservé, parce qu'ils ont traité les prophètes de menteurs." (II, 9)
"O Prophète! fais la guerre aux infidèles et aux hypocrites, sois sévère à leur égard. La géhenne sera leur demeure. Quel affreux séjour." (LXVI, 9)

Inutile de bêler que la traduction de l'arabe au français serait insuffisante pour révéler la "splendeur" de l'islam : réponse ici.

Mais le fascisme religieux est une chose, la complaisance, active ou passive, directe ou indirecte, en est une autre qui lui sert de trépied. Qu'une telle sauvagerie ait pu avoir lieu à Paris, aujourd'hui, a, qu'on le reconnaisse, bénéficié d'un climat nauséabond, crapuleux, calomniateur, alimenté par une partie de l'extrême-gauche toujours fascinée par l'oppression. Autrefois le stalinisme, aujourd'hui l'islam, demain quoi ? Il faut rappeler aux idiots utiles, aux faux antiracistes, à certains militants musulmans, leurs accusations abjectes de racisme contre Charlie Hebdo à chaque parution d'un dessin sur le pédophile fondateur de l'islam.

Enfin, comme la liberté ne se couchera jamais devant les religions, voici le dernier dessin de Charb paru ce même jour, sans oublier les caricatures de Mahomet, Mahomet aimé par les cons, le spécial Charia Hebdo et d'autres dessins sur Mahomet parus dans Charlie Hebdo :



7 janvier 2015

P.S. : Cherif Kouachi (l'un des fachos) était dans la bande de Farid Benyettou dans les années 2004-2005 (filière djihadiste en Irak). Ce groupe est visible dans cette photo de 2004 mais il est difficile de dire si Kouachi y est (manifestation du Parti des Musulmans de France du 17 janvier 2004).

Mise à jour (13/01/2015) : remplacement de "Trois" par "Deux" pour le nombre d'auteurs de l'attaque.


Une école fermée dans le quartier de Belleville à Paris le 7 janvier 2015


Vers 17h, au début du rassemblement place de la République.

    Contact