Chansons anticléricales sur Radio Libertaire et France Inter

Sur Radio Libertaire (89,4 MHz), la radio de la Fédération Anarchiste, 1h30 de chansons anticléricales ont été diffusées le 13 avril dans l’émission La philanthropie de l’ouvrier charpentier. Cette belle initiative peut être écoutée et téléchargée gratuitement ici.

Après 9 min 20 sec de l’émission précédente (rap rébarbatif), la programmation est un vrai régal avec des textes qui, à divers degrés, fustigent ou égratignent les religions. Parmi les classiques, on y trouve Georges Brassens (Le mécréant, Dieu s'il existe, Tempête dans un bénitier), Jacques Brel (Les bigotes) et Léo Ferré (Monsieur Tout blanc). L’incontournable Chanson du Père Duchesne n’est pas oubliée ainsi que deux excellentes chansons de Anne Sylvestre (La faute à Eve) et Jean Ferrat (Le sabre et le goupillon). Moins connu mais tout aussi remarquable, on y entend aussi Jacques Debronckart (La religion) et une pépite sur le décés, théologiquement très embarrassant, du Cardinal Daniélou en 1974 avec l’hilarant Daniélou, souviens-toi du dernier rendez-vous.

Mais, curieusement, s’est glissée en troisième position une chanson de la religieuse catholique Sœur Sourire à la gloire de “saint” Dominique. Ou peut-être s’agissait-il de donner à entendre un exemple édifiant des niaiseries qui sont le socle du catholicisme. On ne tiendra pas rigueur à l’équipe de Radio Libertaire de cette programmation incongrue tant la vingtaine de chansons met le christianisme à terre avec jubilation.

Hasard de la programmation radiophonique, l’émission La prochaine fois je vous le chanterai de Philippe Meyer sur France Inter avait aussi la religion pour thème les 30 mars et 6 avril 2013. Du pour et du contre et, parmi ces dernières, quelques unes qui méritent qu’on y prête l’oreille :
- Les Dieux sont dingues, de Brigitte Fontaine (paroles) ;
- Le marchand de Bibles, de Eddy Mitchell (chanson) ;
- Nathalie mon amour des JMJ, chanson hilarante de Oldelaf et Monsieur D (chanson, début à 7 secondes) ;
- Cantique, de François Hadji Lazaro.