L'entrisme musulman dans les universités et la politique
Certains prennent des cours de pilotages limités à la technique des virages, d'autres, plus modestes ou moins fortunés, optent pour des consignes secrètes de propagande diffusées uniquement aux meilleurs des militants. La stratégie adoptée par des jeunes loups de l'Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) et de l'association des Etudiants Musulmans de France (EMF) révèle le don de la dissimulation et le goût pour l'entrisme caractéristiques de toute organisation qui sait son combat perdu d'avance sur le terrain démocratique. Le moyen utilisé pour la propagande secrète des fils d'Allah est tout ce qu'il y a de plus inoffensif : une copie pirate du CD de la chanteuse Carla Bruni "Quelqu'un m'a dit" qui contient les instructions à suivre.
Diffusées dans les principales villes françaises, 70 fiches enseignent les techniques nécessaires à une implantation de cadres musulmans dans les instances de pays. La méthode ? Créer des alliances opportunistes qui, bien qu'elles puissent paraître sans rapport avec la religion, insèreront les musulmans dans les rouages du pouvoir. Les cibles ? Les universités, avec la progression dans les élections locales de l'association des Etudiants Musulmans de France, l'Etat, avec la nomination dans l'administration de cadres et de fonctionnaires musulmans, et l'Union pour une Majorité Présidentielle (UMP, le parti du Président de la République). Le groupuscule se targue d'ailleurs d'avoir fait élire une dizaine de députés UMP grâce au retournement des voix des musulmans ayant déserté les rangs socialistes. L'exemple à suivre est la structure des mouvements juifs qui auraient, selon les islamistes, si bien réussi à obtenir une place influente dans la République. Enfin, l'objectif : détruire la "laïcité discriminatoire", colonne vertébrale d'un "Etat raciste".
Source : L'Express 17 avril 2003
5 mai 2003
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