Chroniques d'un incroyant
Naissance dans la guerre des religions du livre
Propos sur le blasphème Tome 1
Bruno Alexandre
Les Editions Libertaires, 2008
Comme on prend le taureau par les cornes, les Chroniques d'un incroyant de Bruno Alexandre n'attendent aucun préambule pour balayer promptement l'imposture cléricale d'un islam progressiste. L'islam est violent, intrinsèquement violent, dès ses origines. Les justifications sont de deux ordres : d'une part le texte coranique, solide ramassis de haine et d'encouragements au meurtre, et d'autre part, la vie de Mahomet telle que décrite par ce même texte mais aussi les Hadiths. L'auteur aligne les versets, dont la raison peine à concevoir que leur vénération perdure depuis 1400 ans. Le propos de ces Chroniques est sans ambiguïté ni prudence qui serait dictée par un respect circonstantiel mais d'une franchise rafraîchissante face à l'étouffoir islamique. Contre les pleutres qui cherchent du style dans l'horreur islamique, Bruno Alexandre répond par l'accumulation des versets qui, jusqu'à l'indigestion, décrivent une religion construite par le meurtre et perdurant par le meurtre.
Même combat, au sens propre, pour l'Ancien Testament qui, en la matière, fut un guide sûr pour l'islam. Pas moins, mais pas plus, que l'islam, le judaïsme ne s'est construit dans le rejet et le châtiment du mauvais croyant. Là encore, le vomis déversé par la Thorah est un fleuve. Quant au texte néotestamentaire, qu'il recèle moins de haine et de violence n'a pas privé l'Eglise catholique de devenir le monstre que l'on sait. Pas plus que l'islam et le judaïsme, la secte vaticane n'est sauvée par aucune excuse ou astuce intellectuelle.
Contrepoint indispensable au totalitarisme, le blasphème est l'objet de la deuxième partie de l'ouvrage. L'auteur retourne aisément l'imposture de l'argument de l'islamophobie sur lequel s'est élaborée l'islamophilie de la direction nationale du MRAP. L'islamophobie étant le rejet de l'islam, l'islamophilie en est son amour. Or, comme on ne saurait louer un texte qui appelle à la destruction physique des incroyants, l'islamophilie devient, entre autres choses, une athéismophobie et une athéophobie. Où sont les éructations habituelles du MRAP face à ce racisme anti-athées qui imbibe chaque sourate ?
7 septembre 2008
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