Des croix chrétiennes sur des bâtiments publics à Besançon
Soutenez Christian Guilleminot
Le Palais Granvelle (février 1997)
Un financement par de l'argent public assure la rénovation du palais Granvelle avec introduction contre nature d'un caractère religieux (implantation d'une croix au sommet de l'édifice). Un recours au tribunal administratif a été posé par Christian Guilleminot contre cette dilapidation de l'argent public.
Une croix chrétienne à la mairie de Besançon (2001)
La mairie de Besançon exhibe une croix chrétienne dans un lieu qui se devrait de donner l'exemple en matière de laïcité. Une demande pour procéder à son enlèvement a été formulée en mars 2000 par Christian Guilleminot, responsable du site du CROA (Cercle de Résistance à l'Oppression des Agenouillistes). Cette requête étant restée sans réponse, Christian Guilleminot a alors déposé une plainte au Tribunal Administratif en juillet 2000. Un an et demi plus tard il est à craindre que le verdict final suive la demande de la mairie: maintien de la croix et remboursement des 5000 francs de frais par le plaignant! La coalition cléricale à la tête de la municipalité peut encore être contrée par un appel du jugement. Pour cela, Christian Guilleminot a besoin du soutien des habitants de la région de Besançon. Le contacter à cled@free.fr. L'ensemble du dossier se trouve à l'adresse : http://www.croa-at.com/militant/besac.
Le verdict du Tribunal Administratif de Besançon (décembre 2001)
Le verdict a été rendu le 20 décembre 2001 après plusieurs années d'inaction:
1/ la décision de poser une croix au sommet du palais Granvelle est
annulée et il est enjoint à la ville de Besançon de l'enlever dans un délai de
six mois à compter de la notification du jugement.
2/ la requête concernant la croix du porche de la mairie est rejetée et le plaignant
devra verser une somme de 5000 francs à la ville de Besançon.
Si la première décision constitue une indiscutable victoire contre l'ajout importun de signes religieux sur un bâtiment public, la deuxième sentence annule le respect de la laïcité que l'on pourrait voir dans la première.
Christian Guilleminot a décidé de faire appel.
Le verdict de la Cour d'appel de Nancy : la croix chrétienne à la mairie de Besançon n'est pas illégale ! (juillet 2004)
Dans une surprenante interprétation de la laïcité, la Cour d'appel de Nancy a confirmé la décision du Tribunal Administratif de Besançon et condamne Christian Guilleminot à payer une somme de 1000 euros.
Les documents relatifs à cette affaire sont disponibles sur le site du CROA :
- le jugement de la Cour d'appel
- le mémoire en défense de la Ville
- observations sur le mémoire en défense de la Ville
Soutenez Christian Guilleminot
Afin de l'aider à payer cette somme de 1000 euros et de le soutenir dans la défense de la laïcité, vous pouvez adresser un chèque de soutien à Christian Guilleminot, 10, rue des Frères Mercier, 25000 Besançon, ou le contacter à cled@free.fr.
Sa persévérance à dénoncer le cléricalisme de la municipalité de Besançon a bénéficié d'une bonne couverture dans les journaux régionaux. Des articles sont parus dans Le Pays (23 décembre 2004 et 20 janvier 2005), le Progrès de Lyon et Le Progrès-les Dépêches.
Christian Guilleminot a aussi coordonné l'ouvrage impie, blasphématoire et mécréant Les pages noires du christianisme.
La police de Besançon sous la protection de la croix chrétienne.
21 juillet 2004, mis à jour le 25 janvier 2005
|