Les attentats aux USA du 11 septembre 2001
OUI à l'amalgame entre islam et islamisme
NON à l'amalgame entre musulman et islamiste
Le 11 septembre 2001 une attaque terroriste d'une ampleur jamais envisagée
s'est abattue sur les Etats Unis d'Amérique causant 3000 morts. Détournés par
des fanatiques musulmans, deux avions ont percuté et détruit les deux tours du
World Trade Center à New York, un troisième a atteint le Pentagone à
Washington, centre militaire du pays, et un quatrième s'est écrasé non loin de
Pittsburgh manquant son objectif. Les responsables de cette barbarie sont des
islamistes ayant suivi des cours de pilotage de ce genre d'avion sur le sol des
Etats Unis d'Amérique. Le milliardaire saoudien Oussama Ben Laden est alors
apparu comme le commanditaire et le financier de ces attentats (voir la description de son
organisation Al Qaida ainsi que l'avis de
recherche du FBI). Il avait à plusieurs reprises, et même récemment,
formulé des menaces précises contre les USA, la guerre sainte est le leitmotiv
des faibles, seule réponse à une omniprésence américaine et impie au Moyen
Orient. L'embargo imposé à l'Irak depuis 10 ans y a provoqué une augmentation
dramatique de la mortalité infantile.
Les réactions des pontes de
l'islam sont néanmoins intéressantes. L'Organisation de la Conférence Islamique
(OCI, organisme international), le recteur de la Mosquée de Paris Dalil
Boubakeur, ainsi que divers autres responsables musulmans ont aussitôt mis en
garde contre un amalgame entre les tarés poseurs de bombes et les bons
musulmans. Tous ont affirmé en chœur que "l'islam interdit de tuer des
innocents". Bravo, magnifique, félicitations! Et les coupables? L'islam permet
donc qu'on les assassine? A partir de quel méfait contre l'islam devient-on
"coupable"? Sachant que les USA et tout ce qui n'est pas, de près ou de loin,
musulman apparaissent comme "coupable" aux yeux des islamistes, la barbarie de
ce 11 septembre 2001 n'est donc pas contraire au Coran qui appelle, sans
ambiguïté, à tuer les infidèles (références).
Plus que jamais, la plus grande fermeté s'impose à l'encontre de tout
discours religieux fanatique. L'islam moderniste, démocratique, républicain
n'est qu'un mythe mensonger dont se repaissent les politiciens complaisants en
mal de popularité.
18 septembre 2001
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