Carnage à Paris : l'effroi et la rage
Les rues de Paris et son métro étaient incroyablement peu fréquentés ce samedi 14 novembre. De très nombreux lieux accueillant du public étaient fermés et beaucoup de personnes sont restées chez elles après l'effroyable carnage de la veille : 129 morts et 352 blessés lors de six attaques perpétrées par des musulmans fanatiques à Paris et Saint-Denis. Le cancer islamique n'en finit pas de haïr la liberté pour lui préférer la servitude religieuse. Le totalitarisme islamique ne gagnera pas, jamais.
Malgré l'interdiction des rassemblements de soutien pour cause d'état d'urgence, des dizaines de personnes étaient présentes place de la République, autour de la statue, déjà point de rassemblement aprés les attentats de janvier 2015. Les appels à la dispersion effectués par haut-parleur par la police sont demeurés vains tant était profond le besoin d'exprimer son soutien aux victimes, à leurs familles, et son horreur face aux débiles lobotomisés par le vomis coranique. Les visages sont graves, l'effroi est partout.
A quelques centaines de mètres, le boulevard Voltaire et les rues adjacentes sont bloquées autour du Bataclan, où trois ou quatre barbares ont massacré 89 personnes. Une tenture masque le rez-de-chaussée du bâtiment. Bouquets de fleurs et bougies sont déposés en plusieurs endroits, l'émotion est immense, l'abattement général. Une chaussure ensanglantée traîne sur le sol, au milieu d'un écoulement de sang. Plus loin, deux autres chaussures et une veste sont encore sur le trottoir, abandonnées dans la panique. L'horreur est donc là, à quelques mètres, et ces objets épars confèrent une réalité macabre à l'abomination de la veille.
En continuant le long du boulevard Voltaire, de nouveau, plusieurs dizaines de personnes sont rassemblées dans le silence et une affliction infinie devant La Belle Équipe, un café de la rue de Charonne. Les djihadistes y ont assassiné 19 personnes. Il fait désormais nuit, les bougies tremblent à la mesure des cœurs, les yeux sont rouges, des larmes s'écoulent. Quatre impacts de balles sont visibles : deux dans la vitrine de la pâtisserie située à droite et deux autres dans le restaurant japonais à gauche. A ce dernier, deux roses, une blanche et une rouge, ont été placées dans les trous comme pour réaffirmer que la violence ne vaincra jamais. La porte de verre du Sushi maki est brisée ; quelques gouttes de sang apparaissent sur un prospectus mêlé aux débris. La scène est éprouvante, insupportable.
15 novembre 2015
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