Les mensonges de Jean Paul II
Au cours de l'angélus, à Castel Gandolfo le 17 août 2003, le pape a réécrit l'histoire de l'Europe par le mensonge en affirmant, à propos de la foi chrétienne, que «certaines de ses valeurs fondamentales ont inspiré par la suite "l'idéal démocratique et les droits humains" de la modernité européenne.» Le général Franco doit se retourner dans sa tombe.
Le dernier dictateur d'Europe a poursuivi en versant dans la géopolitique religieuse : «Outre un "espace géographique", l'Europe est un "concept majoritairement culturel et historique", qui se caractérise comme continent également grâce à la force unificatrice du christianisme, qui a su intégrer divers peuples et cultures entre eux.» Il n'est pas sûr que les incroyants, les protestants des Pays Bas, d'Allemagne et des pays scandinaves, les anglicans d'outre Manche, les orthodoxes grecs et roumains ainsi que les musulmans bosniaques, s'inscrivent aussi dans cette unité chrétienne de l'Europe...
Enfin, le pape conclut en jetant l'éponge et en laissant à la "sainte vierge" le soin de ramener les mécréants dans la bergerie : "Prions la Sainte Vierge, vénérée dans de si nombreux sanctuaires européens, afin qu'elle aide le Continent à être toujours conscient de sa vocation spirituelle."
Source : L'Osservatore Romano 19 août 2003
25 août 2003
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