Des nazis au Vatican
Mark Aarons et John Loftus
Éditions Olivier Orban, 1992
La fin de la deuxième guerre mondiale avec l'instauration de l'emprise communiste sur l'Europe de l'Est a jeté sur les routes des milliers de réfugiés fuyant la barbarie soviétique. Or, parmi ceux-ci, de nombreux criminels de guerre fascistes, qu'ils soient nazis allemands, oustachis croates ou encore fascistes ukrainiens. C'est alors en parfaite connaissance de leur passé que le Vatican a organisé leur exfiltration en Amérique du Sud principalement, cela avec la complicité de l'Angleterre, des États Unis d'Amérique et, dans une moindre mesure, de la France. Pie XII est sur le trône et le futur Paul VI, Mgr Montini, est spécialement chargé de "l'aide aux réfugiés politiques" comme le rappelle pudiquement sa biographie sur le site du Vatican. Les milieux de l'espionnage occidentaux sont avant tout préoccupés par la lutte anticommuniste et n'hésitent donc pas à recruter des nazis pour cela. Mais les auteurs expliquent au cours de leur enquête que ces actions antirusses ont été systématiquement déjouées par le réseau d'espions soviétiques infiltrés dans les organisations fascistes de l'après guerre ainsi qu'au Vatican.
22 octobre 2000
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